Les éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022 ont prouvé à suffisance que le mal qui sommeil en cette équipe nationale est profonde. Le bilan est à la fois honteux et inquiétant. Malheureusement que cette gêne ne frappe que les férus du ballon rond. Comment une équipe sans âme, cancérisée, et ‘’coronavirussée’’ ‘’ébolatisée’’ peut-elle continuer à garder certains joueurs en son sein et un staff technique aux déboires interminables. Ce syli est une catastrophe bercé par ses décideurs incapables de mettre fin à l’hémorragie.
Le temps n’est-il pas venu de dire que trop c’est trop ? Imaginez, la Guinée troisième de sa poule derrière la Guinée ‐Bissau avec 4 petits points. Dites moi où est passé l’orgueil du Syli qui faisait vibrer le peuple de Guinée ? Pourquoi ce malaise si profond dans ce onze national, alors que l’État se saigne à chaque sortie de cette équipe.
Pourtant, le pays manque de tout et que ces dépenses faites pour ces guerriers en carton auraient servi à bien de choses pour les citoyens guinéens. Je rappelle qu’on ne s’improvise pas entraîneur, revivez les matchs de Conakry face aux Bissau ‐ Guinéens et aux Marocains pour tirer des enseignements. Force est de reconnaître qu’après le fiasco d’Égypte en 2019, le Tsunami risque d’avaler cette équipe et sa délégation en 2022 au Cameroun lors de la CAN.
D’ici là, on peut bien tenter un coup de balai, afin de pouvoir faire une coupe d’Afrique des nations de football très honorable avec un entraîneur qui vit et respire le football. D’autres pays l’ont réussi et le nôtre pourrait bien le réussir à condition qu’une décision soit en urgence prise pour le bonheur de ceux qui ne jurent par ce sport roi.
Mathé Bah Journaliste