Le Premier Ministre, Chef du gouvernement Dr Ibrahima Kassory Fofana a annoncé les grandes lignes du plan de riposte économique à la crise sanitaire liée au COVID-19.
Selon lui : « après des consultations avec le secteur privé, qui m’a fait remonter ses observations et ses propositions, et en étroite concertation avec les départements ministériels économiques concernés et la Banque centrale de la République de Guinée, le Gouvernement guinéen s’est doté d’un plan rigoureux de riposte économique à la crise sanitaire actuelle. Le coût global de ce plan de riposte économique est de plus de 3 000 milliards de francs guinéens », a-t-il souligné.
Ce plan poursuit Dr Kassory Fofana dispose des composantes notamment une composante sanitaire, destinée à contenir et juguler l’épidémie ; une composante sociale, qui a pour but d’atténuer les conséquences de la crise sanitaire pour les ménages, notamment ceux en situation de précarité, a-t-il ajouté.
Et qu’au titre des mesures sociales complémentaires : « l’État prendra à sa charge pour trois mois les factures des abonnés au tarif social de l’électricité à compter de ce mois d’avril 2020, pour un coût de 456 milliards de francs guinéens ; aussi l’État prendra à sa charge pour trois mois les factures des abonnés au tarif social de l’eau à compter de ce mois d’avril, pour un coût de 24 milliards de francs guinéens ; les échéances de paiement des factures d’eau et d’électricité pour l’ensemble des autres abonnés non commerciaux seront décalées de trois mois ; les prix des produits de santé (c’est-à-dire produits pharmaceutiques et équipements de santé) et des denrées de première nécessité sont gelés sur la période de la pandémie ; les loyers sur les bâtiments publics et privés sont bloqués d’avril à décembre 2020 ; les transports publics en bus sont rendus gratuits pour trois mois à partir de ce mois d’avril, ce qui représente un effort de l’État à hauteur de 6 milliards de francs guinéens ; le transport public par voie ferroviaire (Conakry Express) est également rendu gratuit pour trois mois à compter de ce mois d’avril 2020, soit un coût pour l’État de 2 milliards de francs guinéens ; j’ai instruit tous les ministres sectoriels de prendre les dispositions requises pour l’application de ces mesures » a-t-il conclu.
Oumar M’Böh
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