A une semaine des élections législatives couplées du référendum, les opposants à la nouvelle constitution ne cessent de remobiliser leurs troupes pour empêcher disent- ils, la tenue de ces élections. A l’Assemblée hebdomadaire du parti des démocrates pour l’espoir (PADES), samedi dernier le coordinateur chargé de l’implantation dudit parti à Conakry, Mohamed Diakite s’est adressé aux militants et sympathisants du FNDC en ces termes : « le FNDC a engagé des manifestations pacifiques, lancé un appel solennel à la communauté nationale et internationale, rencontré les chefs religieux pour que le pouvoir comprenne que la nouvelle génération veut une alternance politique. Mais jusqu’à l’heur où nous sommes, la machine de destruction, de démolition est en train de partir avec force pour conduire la pays vers le mur, confisquer la démocratie et mettre en péril l’unité nationale ».
Il a par ailleurs rappelé une citation de Charles augustin qui selon lui : « ce dernier a dit que face une loi injuste nul n’est tenu d’obéir. Nous avons le droit même le devoir de résister à travers tous les moyens légaux et même s’il faut aller à l’affrontement, pour notre avenir. Et c’est ça la règle du jeu parce que le Président de la république, Pr Alpha Condé a dit au siège de son parti que ses militants n’ont qu’à se préparer pour l’affrontement. Ils les ont appelé à aller à l’affrontement contre les jeunes qui se battent pour défendre les acquis de la démocratie. Nous sommes les républicains, ce sont eux qui sont en train de violer et nous n’allons jamais accepter de subir cette violation » a t-il indiqué
Il a ensuite appelé les citoyens épris de justice et de démocratie à se mobiliser pour le dernier assaut : « le dernier assaut qui sera appelé par le front national pour la défense de la constitution, mobilisons-nous comme on avait fait le 22 janvier 2007. Si nous restons bras croisé et que cette machine de destruction de notre pays passe, nous allons assumer les conséquences durant toute notre vie même nos enfants et petits enfants. Soyons donc prêt même s’il faut aller à l’affrontement nous avons raison et si le président de la République en complicité avec la CENI dit coûte que coûte qu’il faut aller aux législatives et le référendum le 01 mars 2020, mobilisons-nous pour les empêcher », a lancé Mohamed Diakite, coordinateur chargé de l’implantation du PADES à Conakry.
Facinet Camara
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