Aboubacar Sylla a quitté la tête du département des Transports au profit de celui de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. C’est le jeudi 04 février 2021, qu’il a été installé dans ses nouvelles fonctions par le Ministre d’Etat, Secrétaire général à la Présidence de la République. Dans son discours de circonstance, Aboubacar Sylla a informé les cadres dudit département la manière dont il va diriger ce département ‘’stratégique’’. Selon le Ministre Sylla : « Je voudrais rassurer tout le personnel de ce département. Il serait impardonnable que je commette l’erreur d’un débutant dans l’administration. Car, j’ai la chance ou la malchance de gravir un à un tous les échelons de l’administration guinéenne à commencer par le poste de chargé d’études, ensuite chef de division, puis directeur, conseiller technique, conseiller économique et secrétaire général avant de devenir ministre tout en exerçant des activités de président de conseil d’administration de sociétés. Donc, il serait impardonnable que je vienne tomber dans des germains et qu’au niveau de notre administration il n’y ait pas un leadership approprié pour pouvoir faire un management convenable ».
Quant aux règles de l’administration, il dira qu’il va être le premier à les appliquer à savoir : « La première règle pour moi, c’est le respect de la hiérarchie ; la seconde règle, c’est le respect des attributions des uns et des autres. La troisième règle, c’est la transparence et la quatrième règle c’est l’intégrité. Je les appliquerai à moi-même et je veillerai à ce que ces règles soient appliquées par tous mes collaborateurs », a-t-il annoncé. Pour lui, il n’est pas venu à la tête du ministère de l’enseignement supérieur pour procéder à un quelconque remplacement ou encore réveiller d’anciens dossiers : « je ne viens pas dans ce département pour déplacer Paul pour placer Pierre. Je suis plutôt venu pour créer autour de moi, une vraie équipe afin d’atteindre nos objectifs. Il n’y aura pas de règlements de compte chez moi ni de chasse aux sorcières ; je ne suis pas non plus venu pour déterrer des vieux dossiers. La culture du résultat est la seule qui vaille. Le contrat que nous avons avec l’Etat guinéen, ce n’est pas de venir à 8H au bureau et de repartir à 16H30. Le contrat c’est la lettre de mission que le premier ministre nous a confiée » a-t-il conclu tout en se rassurant d’être disponible pour tout le monde.
Oumar M’Böh