Le Président de la Transition guinéenne, Général Mamadi Doumbouya a dans un décret rendu public le lundi 19 février à la télévision nationale, par le Secrétaire Général de la Présidence, Amara Camara annoncé la dissolution du gouvernement que dirigeait jusque-là le premier ministre chef du gouvernement, Dr Bernard Goumou.
Depuis cette date, les affaires courantes sont assurées par les directeurs de cabinets et secrétaires généraux des départements ministériels. Une commission devant examiner les dossiers de candidatures des personnes pour des postes de ministres a été aussitôt mise en place par la Présidence de la République.
Etant donné que le pays est en transition depuis le 5 septembre 2021, suite à un coup d’Etat militaire, il est temps de miser sur des compétences pour non seulement rectifier la Transition qui a pris un coup avec l’inefficacité de certains ministres, mais aussi la trahison d’autres les plus proches du Président pour renouveler la confiance du Peuple pour un lendemain meilleur.
Certains observateurs avertis pensent que le choix de personnes compétentes, patriotes ayant fait leurs preuves dans différents domaines d’activités en Guinée, en Afrique et ailleurs dans le monde pourrait rassurer de nouveau les citoyens à donner une seconde chance au CNRD de continuer la transition en toute tranquillité. Donc, la recherche de celles et ceux qui doivent composer le futur gouvernement doit être bien menée afin de miser sur la crème avec des profils devant composer une nouvelle équipe dont la mission devrait être de relancer une transition plutôt en panne et susceptible d’aider le Général Mamadi Doumbouya à renouer avec les Guinéens chez lesquels il avait soulevé d’immenses espoirs.
Parmi ces nouvelles figures et particulièrement pour le ministère de l’information et de la communication, le Général Mamadi Doumbouya et ses collaborateurs n’ont pas besoin de sortir de la Guinée, car monsieur Fodé Diaouné pourrait bien assumé les fonctions de ministre dans ce département.
Il est Titulaire d’un Master 2 en Management des médias, de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille en France, spécialiste du Développement durable, de la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), de la Planification et la gestion de projet. Fodé Diaouné est Fondateur de Ledjely Media Group, et revendique une solide expérience professionnelle dans plusieurs institutions et multinationales (Médecins Sans Frontières, Population Services International, Rio Tinto, GIZ, Africa Global Logistics), dans les domaines de la communication, de la gestion financière et du management des ressources humaines. Il possède en outre une fine connaissance du monde des médias guinéens et de son fonctionnement. Sa riche expérience soutenue par de nombreuses formations, lui confère en particulier des atouts singuliers pour obtenir des résultats au ministère de l’information et de la Communication.
Pour celles et ceux qui l’ont côtoyé, savent pertinemment que Fodé Diaouné est un cadre dynamique, bosseur esclave du travail bien fait avec des résultats. Lui mettre à la tête du Ministère de l’information et de la communication, Fodé Diaouné pourra par ailleurs mettre son sens de l’innovation au service des entités relevant de ce ministère, à l’intérieur d’un gouvernement dont la vocation sera de réduire les distorsions entre les autorités et les citoyens.
Dans un contexte où le quotidien national, Horoya, la RTG et l’AGP ont tous besoin d’un souffle nouveau, en vue de la prise en compte des préoccupations de l’heure, Fodé Diaouné saura opérer les réformes dont chacun de ces services, a besoin pour remplir efficacement les missions à eux dévolues. D’abord, en procédant très rapidement à un diagnostic exhaustif du manquement des médias de service public, mais aussi des projets élaborés par sa prédécesseur, et les perspectives à court, moyen et long terme. De même, avec les rapports cordiaux qu’il entretient avec l’ensemble des médias du secteur privé, il sera à même de restaurer la confiance nécessaire entre ces derniers et l’Etat guinéen, parce qu’il est convaincu que la presse privée et publique ont toutes leurs places dans une démocratie et dans une économie qui se veut émergente.