Le cortège du Premier Ministre, Dr Ibrahima Kassory Fofana a été attaqué à Labé, alors qu’il était parti pour lancer la campagne du RPG arc en ciel dans cette région de la moyenne guinée (fief de l’UFDG) parti de l’opposition. Raison pour laquelle, des responsables du RPG ont accusé les militants de ce parti de l’opposition d’être derrière cette attaque. Mais ce jeudi 1er octobre 2020 dans deux émissions de radio, le préfet de Labé, Saifoulaye Bah a dédouané l’implication des militants de l’UFDG tout en indiquant qu’il s’agit : « des personnes incontrôlées qui ont fait cela. Pour quelles raisons ? Nous cherchons à le savoir. Ce n’est pas le Premier Ministre qui était visé par ces attaques. Parce qu’il a fait tout le programme qui était le sien ici à Labé. Ce sont des personnes qui veulent saboter Labé et donner une mauvaise image à Labé. Et ça, je ne permettrai pas, parce que la Guinée est unie, elle ne peut être divisée. Nous avons quatre roues, comme on aime à le dire », a-t-il indiqué.
Plus loin, il a évoqué quelques raisons qui pourraient amener certains militants et sympathisants à la révolte pendant les rassemblements : «Vous savez, quand il y a des manifestations, le plus souvent des promesses sont faites. On promet ceci pour certains et cela pour d’autres. Certains voyant la cérémonie se terminer sans avoir ce qu’on leur a promis, évidemment, ils ont manifesté. Nous sommes sur les enquêtes parce qu’il y a des groupements qui se sont composés ici, des mouvements de soutien etc. J’ai toujours dit ici que quiconque soutient le président de la République, il adhère son parti… Il y a des dessous et nous sommes sur les enquêtes mais je voudrais que tous les Guinéens sachent que la Guinée est indivisible, unie et nous souhaitons la prospérité pour ce pays», a déclaré le préfet de Labé, Saïfoulaye Bah.
Le Préfet a aussi rappelé que : « les deux partis politiques majeurs à Labé c’est-à-dire l’UFDG et le RPG, ont fait des déclarations dans lesquelles ils ont indiqué qu’il n’y aura jamais d’attaques ni de troubles pendant cette période ».
Oumar M’Böh