Le consortium SMB-Winning a démarré ses activités en juillet 2015 en République de Guinée, plus précisément dans la région administrative de Boké en Basse Guinée. Après plus de six (6) ans d’intenses activités dans le domaine bauxitique, le directeur général de la société minière de Boké ‘’SMB’’, a donné quelques statistiques relatives à la contribution de cette société en termes non seulement d’emplois mais aussi à la contribution au budget national du pays. Monsieur Frédérique Bouzigues, l’a dit au cours d’un point de Presse qu’il a co-animé jeudi 18 février 2022 avec son adjoint monsieur Ismaël Diakité.
Selon lui : « le consortium UMS-Winning Shipping-Shandong Weiqiao avec son projet représente aujourd’hui un peu plus de 20 000 emplois directs qui depuis 2015 a généré pratiquement un milliard de dollars de contribution directe à l’économie guinéenne. Donc, c’est un projet important qui a permis de réaliser de grandes choses avec plus de trois milliards de dollars d’investissement cumulé dans la région de Boké notamment la mise en service d’un train et d’une infrastructure qui depuis des décennies n’avaient pas été faites en République de Guinée. Aussi, la société SMB est une partie intégrante du projet Simandou avec 15 milliards de dollars d’investissement sur les prochaines années qui, à la mise en service permettra de générer aussi un milliard de dollars de recettes de contribution directe à l’État par an. Ce sont des perspectives importantes que chacun de nous doit garder en tête lorsqu’on parle d’activités minières » a-t-il souligné.
Étant donné que la réalisation de ces projets demande de gros investissements, le directeur général dit qu’il est important d’encourager et de soutenir les acteurs évoluant dans le secteur : « c’est une logistique qui est compliquée et je crois que nous devons être prudents mais précis à la fois, professionnel, factuel pas laisser forcément de places à des détails qui pourraient venir perturber ou mettre en déséquilibre dans ce qui est en train de se passer depuis de nombreuses années » a-t-il déclaré.
sur le site www.smb-guinee.com, dans sa rubrique activités l’on peut lire: « Le Consortium SMB-Winning a signé avec le gouvernement guinéen trois conventions, ratifiées par l’Assemblée Nationale à l’unanimité en décembre 2018, pour la réalisation d’un projet intégré pour la région de Boké. Cet investissement s’intègre dans la Zone Économique Spéciale initiée par le gouvernement. Ces conventions concernent la construction d’une ligne de chemin de fer dans un corridor s’étendant de la préfecture de Boké à la préfecture de Télimélé en passant par le territoire de la préfecture de Boffa, la production et l’exploitation industrielle de ressources de bauxite dans les nouvelles zones minières de Santou II et de Houda et la construction et l’exploitation d’une raffinerie d’alumine dans la zone économique spéciale de Boké. De plus, cette voie ferrée s’inscrit dans le projet de développement d’un corridor agricole de croissance.
Le Consortium SMB-Winning s’est ainsi engagé à favoriser et soutenir l’implantation et le développement de nombreux projets agricoles le long de la voie ferrée dans la perspective de contribuer à la diversification de l’économie guinéenne et à la création d’emplois durables.
L’investissement total consenti pour l’intégralité du projet par le Consortium est estimé à 3 milliards de dollars US.
Le 29 mars 2019, le Consortium SMB-Winning a démarré les travaux de la nouvelle voie ferrée afin que les nouveaux gisements miniers puissent entrer en exploitation dès 2022, avec une production projetée de 10 millions de tonnes la première année.
La production devrait atteindre 20 millions de tonnes en 2023 et 30 millions de tonnes en 2024. La bauxite sera évacuée par le chemin de fer qui reliera les zones minières de Santou et de Houda (Préfecture de Télimélé) au terminal fluvial de Dapilon (Préfecture de Boké). Il nécessitera la construction de nombreux ouvrages d’art pour un investissement total de 1,2 milliard de dollars US. Les études techniques, environnementales et sociales ont validé l’aspect durable du projet dans sa construction et sa gestion.
D’une capacité pouvant atteindre jusqu’à 1 million de tonnes par an, la raffinerie sera alimentée par une centrale électrique dédiée et équipée d’une technologie avancée de traitement des scories dans le respect des normes environnementales applicables en la matière. En phase de construction, la raffinerie devrait créer plusieurs milliers d’emplois et mobiliser les entreprises locales expertes en génie civil, carrière, constructions et services. Le coût total de l’investissement est supérieur à 800 millions de dollars US ».
Oumar M’Böh