« QUAND PAR IGNORANCE, CERTAINS HAUTS PLACÉS DE L’ADMINISTRATION TROUVENT INADAQUAT LE RESPECT PAR LE CERFOP DU PRINCIPE UNIVERSEL D’INDUCTION AU DEVELOPPEMENT UTILISÉ COMME PREALABLE À TOUTE FORMATION ADRESSÉE AUX CADRES D’UNE ADMINISTRATION PUBLIQUE, ÇA DEVIENT PREOCCUPANT.
En effet, l’équipe de formation du CERFOP qui a élaboré le guide pédagogique et andragogique de cette première série de formation des parlementaires guinéens s’est adossée sur un certain nombre de principes universels qui commandent l’efficacité des programmes de formation en développement.
Parmi ces principes et postulats il y a en priorité : Le préalable de l’induction à la compréhension des notions connexes et annexes du Développement.
Pour le cas de cette première session de formation sur le thème: Leadership, management public et gestion du cycle de gestion de projets publics, environ une dizaine de concepts ont été définis en Levée de rideaux avant de dérouler les modules proprement dits.
C’est dommage que ce lien professionnel d’induction au développement pourtant académiquement recommandé par toutes les écoles du développement fasse l’objet d’autant de critiques acerbes et de commentaires malveillants de la part de certains hauts placés du pays et de l’administration parlementaire Guinéenne.
Pire certains m’ont directement interpellé pour me dire qu’ils n’ont pas compris pourquoi commencer par définir les notions de:
1- DÉVELOPPEMENT GLOBAL.
2- STRATEGIE ET POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT NATIONAL.
3- CROISSANCE ECONOMIQUE.
4- DEVELOPPEMENT DURABLE.
5- DÉVELOPPEMENT ANDOGENE.
6- AUTOPROMOTION COMMUNAUTAIRE.
7- DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET LOCAL.
8- PLAN DE DEVELOPPEMENT NATIONAL etc.
Selon ces autorités, pourquoi le CERFOP n’a pas aborder directement les thèmes inscrits à l’ordre du jour notamment le leadership, le management public et la gestion du cycle de projet public?
Il faut que les hauts cadres guinéens apprennent à se remettre en cause en s’informant davantage sur l’évolution du monde en termes de stratégie de développement.
Ainsi, le principe d’induction au développement pour la formation des cadres et agents de développement est devenu un préalable de toutes les écoles internationales de développement pour toute formation des cadres ayant trait au changement pour le développement.
D’ailleurs, il faut être un manager naïf pour croire qu’une formation en gestion du cycle de projet public adressée aux cadres d’une administration parlementaire peut être efficace sans induction préalable visant à commencer à donner une compréhension partagée des concepts connexes et annexes du développement notamment les notions de développement global et de développement local.
De l’idée de projet au diagnostic en passant par le montage, la planification et la clôture, il s’agit de comprendre et de rester dans le cadre d’un développement dont il faut au préalable comprendre tous les aspects intégrateurs.
Par exemple si l’élaboration des projets vise indubitablement le développement qui est un processus continu d’amélioration des conditions de vie des populations, il est indispensable que l’agent comprenne que le développement durable impose l’utilisation rationnelle des ressources pour éviter de compromettre l’avenir des générations futures.
C’est ainsi de l’importance pour l’agent en formation de connaître tous les avantages du développement endogène par rapport au développement exogène.
Aussi la plupart des projets publics s’adressent bien aux communautés mais, comment un agent pourrait bien en concevoir sans connaître ce que c’est le développement local et ses principes?
C’est assez inquiétant pour notre pays quand les managers au plus haut niveau c’est à dire des tops managers mettent en exergue et exposent un tel niveau d’ignorance aux antipodes de la compétence exigée pour aider le pays à avancer.
Pour que le manager public puisse jouer convenablement son rôle d’agent stimulateur du développement, il doit être compétent or la compétence de l’agent public induit 3 grandeurs notamment 1- la connaissance technique parfaite, 2- l’incarnation des valeurs d’intégrité et 3- l’expérience.
C’est bien dommage que des tops managers s’évertuent à vilipender un principe universel pour salir une réputation en oubliant qu’ils se font évaluer eux-mêmes en exposant leur ignorance et leur incompétence.
Qu’il soit désormais établi pour toutes et tous que nous avons un bagraund pour avoir fréquenté les plus grandes écoles de développement du monde avec une pratique professionnelle de plus de 20 ans dans la formation et le coaching.
Notre seul objectif au CNT à travers le CERFOP, c’est de partager aux maximum de bonnes pratiques pour aider à ce que le mandat du président Dr DANSA soit le meilleur de l’histoire du parlement guinéen.
Quelque soient les obstacles, nous tâcherons de mériter la confiance du président du CNT qui nous a fait appel et dont les innovations et actions à succès se multiplient.
BRAVO au CERFOP.
AIMÉ STÉPHANE MANSARE