Pr Mohamed Moustapha Diop dit ‘’Keita Diop’’, Doyen de la Faculté des Sciences Sociales de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia a décrit dans un livre de 115 pages, la manière dont les leaders des partis politiques guinéens s’avancent masqués derrière les groupes ethniques en s’appuyant sur une base territoriale communautarisée dans une perspective d’alternance ethnique au pouvoir.
Selon lui, dans une vision de dépassement des particularismes ethniques et de lutte contre les affrontements intercommunautaires, sa contribution vise à soutenir une « citoyenneté de proximité » élargie à l’échelle régionale puis continentale.
Et que la préoccupation actuelle des Africains peut être formulée ou reformulée de la manière suivante : comment dépasser aujourd’hui le clivage ethnique — voire religieux — à l’intérieur des territoires morcelés, ce morcellement et ce clivage résultant l’un et l’autre de l’héritage colonial, si l’on veut mieux assurer le développement et la sécurité sur le continent africain ?
L’État post-colonial en Afrique résulte d’un double processus pré-colonial et colonial : c’est là un thème de prédilection régulièrement visité ou revisité par les analystes.
Loin de se contenter d’un tableau général, la démarche anthropologique et historique mobilisée ici s’appuie exclusivement sur l’expérience politique guinéenne dans le but de décrire la réalité de l’État post-colonial à partir d’une analyse approfondie des modes d’occupation spatiale et de gestion foncière des populations locales en interaction avec les politiques coloniales d’aménagement du territoire et de développement local.
L’ethnicité, masquée dans les discours politiques et prohibée par les lois constitutionnelles, participe activement à la construction ou à la déconstruction des États.
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M. DIOP LA VIOLENCE ETHNIQUE DE L’ETAT POSTCOLONAL TUMULTES N°44 (1)
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