Le Ministre de l’Industrie des Petites et Moyennes Entreprises (PME), Tibou Kamara a animé un point de Presse, le mardi 7 juillet 2020. Au cours duquel, il a fait des annonces parmi lesquelles la relance de l’usine de production de jus d’ananas ‘’SALGUIDIA’’, une unité industrielle située dans la préfecture de Forécariah en Basse Guinée.
Selon le Ministre, le nom de cette société va changer, elle s’appellera SAGE, société Arabo-guinéo-émiratie. Car, sa relance a été rendue possible grâce à une société émiratie : « Nous avons procédé officiellement à la relance des activités de l’usine de l’ex Salguidia qui est un des flairons du début d’industrialisation de notre pays, mais qui a procuré énormément de fierté à beaucoup d’entre nous dans notre tendre enfance et jusqu’à maintenant parce que Salguidia c’est un symbole de notre engagement à industrialiser d’autres pays et aussi du génie créateur guinéen lorsque les conditions sont réunies. La relance de cette usine a été possible grâce à un partenariat avec une société émiratie qui est en association avec l’Etat guinéen pour créer la société arabo-guinéo-émiratie (SAGE) qui va reprendre en main les actifs de l’ex Salguidia et créer une unité industrielle des plus performantes dans notre sous-région et qui va venir combler un énorme vide dans ce secteur dans notre pays », a-t-il souligné.
A en croire, le conseiller spécial du Chef de l’Etat, Tibou Kamara : « Dans les années 70, la Guinée exportait 25 mille tonnes d’ananas. Avec la reprise, elle exportera, dans les 5 prochaines années, 70 mille tonnes d’ananas », a-t-il promit.
Parlant d’impact direct des communautés riveraines de cette relance, Tibou Kamara a fait savoir que les partenaires : « ont prévu dans le cadre du contenu local, d’assister les communautés dans la réalisation de leurs programmes de développement économique et social. Et c’est dans cet esprit que des hôpitaux et des mosquées seront construits. D’autres assistances seront également apportées aux communautés pour que l’installation de l’usine, en tout premier lieu, ait un impact direct sur leurs conditions de vie en plus de la plus-value dans notre économique nationale ».
Oumar M’Böh