Dans le monde, près de 2,5 milliards de personnes utilisent des combustibles solides à savoir le bois, le charbon, le fumier ou encore du kérogène pour cuire leurs nourritures. A l’aide de fourneaux traditionnels parfois sans ventilation. Une pratique dangereuse et néfaste pour l’Environnement. Pour pallier à ces pratiques, monsieur Aguibou Barry, fondateur de Fapel Guinée a décidé de fabriquer des cuisinières multifonctionnelles à plusieurs sources d’Énergie à savoir : l’huile de vidange, le gaz, l’électrique ou encore le solaire. Il explique ses motivations.
“tout récemment, la température est montée jusqu’à 40° dans la préfecture de Labé. Nous on s’est dit pour pallier à ça, il faut diminuer la coupe du bois, mais il faut quelque chose qui va aider à diminuer cette coupe du bois. C’est ainsi que nous avons conçu une cuisinière à base de l’huile de vidange, l’huile rouge de palme, l’huile recyclée des cuisines avec ces différentes variantes, pour moi ça peut diminuer la coupe du bois” a-t-il-dit.
Mais comment fonctionnent ces cuisinières et la durée de la cuisson ? Aguibou Barry répond : “la cuisinière est composée d’une petite vanne, d’un receveur, d’un brûleur et avec plusieurs variantes. Vous pouvez vous arrêter ou vous asseoir pour préparer. Un litre d’huile de vidange vous prépare en une heure de temps le riz et la sauce” a-t-il indiqué. Cette fabrication n’ est pas sans difficultés. Aguibou Barry énumère les principes et sollicite l’aide des autorités. Selon lui : “le développement industriel passe par le courant d’abord aussi l’exonération des matières premières à la douane, et surtout de l’appui financier. Parce que les idées sont là, si nous avons de l’aide on pourrait créer des milliers d’emplois en Guinée. Donc, je demande au Président de la République, le Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya d’accompagner notre projet pour que les femmes aient ces cuisinières partout dans les ménages. Aussi, au président du conseil national de la transition (CNT), Dr Dansa Kourouma et l’ensemble des conseillers nationaux leur implication pour nous aider” a-t-il sollicité.
A date, Fapel Guinée emploi une cinquantaine de jeunes au compte, et avec l’appui de l’État est des partenaires techniques et financiers, des milliers d’emplois pourraient être crées.
Oumar M’Böh