Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus, de nombreux pays dont la Guinée ont pris des mesures. Parmi ces mesures figure, le port obligatoire de masque, l’instauration d’un couvre-feu nocturne, la fermeture des écoles, des frontières et des lieux de culte ainsi que les restrictions sur les rassemblements.
Mais malheureusement sur le terrain, ce n’est pas toujours évident. Car, le constat est que certains agents de la Police qui doivent veiller à l’application correcte de ces mesures sont les premiers à les violer. C’est le cas de ce policier pris en photo par notre reporter en pleine circulation sur la route de Kenien dans la commune de Matam.
Pourtant, le Président de la République, Pr Alpha Condé a lui-même évoqué “l’allure inquiétante” à laquelle le virus se propage et le risque que le pays ne se fasse déborder. C’est pourquoi, il a annoncé sa décision d’imposer le port du masque par tous les citoyens. Il est allé jusqu’à dire que : « Tout contrevenant sera empêché de circuler et une taxe de désobéissance civile de 30.000 francs guinéens sera infligée », avait annoncé le Chef de l’Etat, Pr Alpha Condé.
Pour y arriver, une invite a été faite à toutes les entreprises, tous les ministères et toutes les ONG nationales et internationales à fournir des masques à leurs employés. Aussi, une mobilisation pour la fabrication de masques locaux, qui ne devront pas être vendus plus de 2.500 francs guinéens l’unité. Là aussi, certains masques sont vendus à plus de 2 500 francs guinéens au vu et au su de tout le monde parfois en pleine rue de la capitale Conakry.
De leur côté leur côté, les agents de police arrêtent certains citoyens qui ne portent pas de masques. C’est le cas de la sœur du journaliste Mamadou Saidou Barry, qui à son tour a été arrêté pour avoir demandé aux policiers de porter eux aussi leurs masques de protection. La Guinée enregistre jusqu’à la date du jeudi 7 mai 2020, 1927 cas positifs, dont 71 nouveaux avec 629 guéris et 11 décès selon l’ANSS.
Lavoixdupeuple.info