Le consortium constitué WANEP-GUINEE, de la Fondation Ba Mamadou, de l’ONG AGIL International et le Cabinet AM. Gouvernance a initié un projet de formation à l’intention des hommes de médias, des communicants de partis politiques, de blogueurs et autres acteurs des réseaux sociaux. Ce lundi 14 septembre 2020, la première formation a commencé par les professionnels des médias. Elle se tient à l’hôtel de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. L’objectif est de renforcer les capacités des participants afin qu’ils agissent en faveur du maintien de la paix et de la résolution des conflits. Aussi, d’avoir au cours des séances d’échanges des connaissances actualisées sur la pratique journalistique en situation conflictuelle ; obtenir des outils en matière de la consolidation de la paix entre autres.
Selon le Coordinateur du réseau WANEP-GUINEE, François Fadoua Tolno : « il s’agit de rappeler aux journalistes de quelques médias guinéens et autres activistes sur les réseaux sociaux leur rôle important qu’ils ont à jouer dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale. Car, les expériences dans plusieurs pays montrent que le meilleur et le pire peuvent être déclenchés par les médias et autres communicants. Donc, outiller les journalistes dans l’exercice du métier en période sensible et au traitement des informations sensibles justifie ce séminaire sur le journalisme sensible au conflit et la communication non violente en cette période électorale ».
De renchérir, Oumar Wann a au nom de leur consortium remercié la fondation OSIWA leur partenaire, qui selon lui : « œuvre pour l’avènement en Afrique de l’Ouest d’une société plus sûre, plus démocratique et plus juste. Cette fondation ne cesse d’apporter aux organisations de la société civile et aux cabinets de recherche », a-t-il indiqué.
Etant donné que la première séance de formation est orientée aux hommes de médias, Oumar Wann a demandé aux journalistes de jouer pleinement leur rôle en toute responsabilité en cette période électorale : « les professionnels des médias doivent exercer leur métier en toute liberté mais avec exactitude, impartialité et en toute responsabilité ce qui peut contribuer au bien de nos communautés », a-t-il conseillé.
Pour sa part, le représentant de l’association de Presse l’URTELGUI, l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée, Cheick N’Doye Sadibou n’est pas allé au dos de la cuillère, il a tout simplement rappelé ses confrères et consœurs de l’intérêt qu’ils doivent jouer afin d’apporter leur contribution pour une élection transparente, crédible et apaisée. Il a saisi l’occasion pour remercier les initiateurs de cette formation à l’intention des professionnels de médias qui bénéficient également d’autres formations sur le rôle et la responsabilité du journaliste.
Pendant deux jours, les participants seront outillés en droit et devoir a laissé entendre Sosthène Nsimba, un des facilitateurs de cette formation : « Cette formation va rappeler certains droits et devoirs de journalistes, certains principes clés sur le rôle du journaliste en ce qui concerne le traitement des questions en cas d’élections en cas de conflits aussi c’est une façon pour nous d’aider le journaliste à être mieux préparer pour prévenir certains conflits violents, être aussi en mesure de résoudre certains problèmes qui peuvent se poser quel que soit son organe de presse, quel que soit son obédience politique, religieuse. C’est dans ce sens que nous sommes là ».
Oumar M’Böh