C’est dans le souci de responsabilité citoyenne de toutes les parties prenantes et de contribuer à la réduction des sentiments d’injustice et frustration des couches les plus vulnérables, que s’est tenu à Kindia et à Kissidougou du 20 au 22 septembre 2022, un atelier de renforcement des capacités, mais aussi la mise en place et l’animation de 4 espaces multi acteurs sur le foncier.
Ce sont des espaces permettant de débattre des questions majeures ayant trait à la gouvernance foncière, de définir les propriétés et d’évaluer les avancées réalisées au fil des années.
Pour le représentant du collectif des participants à l’atelier qui s’est tenu à Kindia Mohamed Lamine Diaby : « L’objectif de cet atelier est de remobiliser la communauté à la base pour mieux se positionner à l’organisation futur des états généraux , c’est à dire nous sommes en train de mettre en place des cadres de concertation multi acteurs au niveau de la basse Guinée, ces cadres de concertation existe déjà en moyenne Guinée , précisément à Mamou ,donc l’objectif primordial de cet atelier, c’est comment mettre ici aussi ces cadres de concertation multi-acteurs. Au-delà de ça, ces communautés avaient préparé un mémorandum qu’elles vont soumettre lors des états généraux qui seront organisés très bientôt » a-t-il déclaré.
De son côté, Aissata Yattara, conseillère régionale de la CNOP-G en Basse-Guinée est revenue sur les nécessités de l’atelier : « c’est un atelier de renforcement des capacités sur la gouvernance foncière et également un atelier de mise en place d’un espace de concertation et de dialogue toujours lié à la gouvernance foncière et nous sommes là en fait pour partager le contenu d’un mémorandum que nous avons élaboré il y a de cela plus d’une année. Un mémorandum issu de nos différentes conversations au niveau des 4 régions naturelles pour faire un état des lieux sur la foncière actuelle et à l’issue de cet état des lieux on est sorti avec un mémorandum appelé mémorandum des organisations paysannes et de la société civile. Ce mémorandum parle principalement des sentiments, des préoccupations communautaires par rapport à la gouvernance actuelle du foncier, ensuite les recommandations pour améliorer ses contraintes et ses difficultés pour qu’à l’avenir cette gouvernance foncière soit inclusive et participative » a-t-elle conclu.
Il est à noter que cet atelier était organisé essentiellement pour accompagner la mise en place et la redynamisation des cadres de dialogue et de concertations communautaires et multi acteurs sur le foncier dans les quatre régions naturelles du pays notamment à Kindia et à Kissidougou.
Oumar M’Böh