Le ministère de l’information et de la communication à travers la direction générale du centre de formation de perfectionnement en techniques de l’information et de la communication (CFPTIC) a renforcé la capacité d’une centaine de journalistes dans la lutte contre les discours violents, la promotion des droits de l’homme.
C’est un atelier de deux jours qui a regroupé des acteurs de la presse publique et privées.
Dans son discours de fin des travaux, Abdoulaye Djibril Diallo, Directeur général du CFPTIC se dit satisfait de ces sessions de formations organisées par sa direction.
« Nous sommes à même de dire notre satisfaction de constater qu’au terme des sessions de formation que nous avons eu à l’intérieur du pays pour l’ensemble des quatre régions naturelles, et actuellement la zone spéciale de Conakry que les journalistes ont été outillés sur les techniques d’animation d’une émission interactive. Des émissions sensibles, parce que nous avons constaté que c’est au niveau de ces émissions qu’il y a des dérapages les plus notoires. Au terme de notre cours d’aujourd’hui, nous avons quand même passé à revu les connaissances et on s’est rendu compte que les journalistes ont assimilés. Ils nous ont promis de travailler dans le sens du professionnalisme de l’éthique et de la déontologie. Ils nous ont promis d’intégrer ces techniques désormais dans l’animation de ces émissions interactives, qui sont des émissions très sensibles et que les dérapages qui étaient enregistrés hier n’appartiendront qu’au passé.
Nous fondons un grand espoir que ce projet que nous avons porté va être le levier pour une nouvelle dynamique de communication qui va être une communication moralisée pour les échéances électorales en perspective dans le sens du vivre ensemble mais aussi dans le sens de la promotion des droits de l’homme ».
Selon lui, les journalistes sont des acteurs clés pour la promotion des droits de l’homme. « Pour que cela soit, il fallait qu’ils aient les techniques à cet effet pour pouvoir dénoncer là où on dénonce, informer là où on informe, respecter l’éthique, la déontologie et travailler dans le sens de la responsabilité professionnelle du journalisme ».
Au nom des participants, Hadiatou Barry a souligné que cette formation les aidera à changer leur façon de faire. « Durant ces deux jours, nous avons cerné à travers des modules riches en communication présentés par l’équipe du CFPTIC…
Avec tous ces enseignements reçus, nous sommes en mesure aujourd’hui de distinguer les discours haineux et de violences. Nous avons compris ce qu’il faut faire et ce qu’il faut éviter en matière du traitement de l’information avec responsabilité. Nous vous rassurons de vulgariser des notions reçues auprès de nos confrères et consœurs absents à cet atelier en vue d’être au même niveau d’information ».
A noter que d’autres formations sont prévues dans les prochains jours pour d’autres groupes de journalistes.
Abou Camara