Les Honorables Conseillers de la Commission des Affaires financières, du contrôle budgétaire et du Plan et leurs collègues des autres commissions permanentes du Conseil national de la transition (CNT) se sont retrouvés, en inter commissions, lundi 24 juin 2024, dans la salle du 28 Septembre du Palais du peuple, avec les cadres du Département du Plan et de la Coopération internationale, du Ministère de l’Economie et des finances ainsi que ceux du Département de l’Energie, de l’hydraulique et des hydrocarbures pour échanger au tour du Projet d’amélioration de l’accès à l’électricité en Guinée Forestière (PAAEGF).
C’est l’Honorable Mohamed Kaba, vice-président de la Commission des Affaires financières, du contrôle budgétaire et du Plan qui a présidé la rencontre.
D’entrée de jeu, le Secrétaire général du Ministère de l’énergie, de l’hydraulique et des hydrocarbures, Michel Camara, a dévoilé l’objectif du Projet d’amélioration de l’accès à l’électricité en Guinée Forestière. Un projet qui s’inscrit dans le cadre du Programme national d’amélioration de l’accès à l’électricité à moindre coût (PNAAEMC) initié par le gouvernement et visant l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030.
Ce projet vient consolider l’objectif du gouvernement qui est celui de l’électrification quasi-universelle de la Guinée, affichée par les autorités d’ici 2030, en connectant les populations de la Guinée Forestière.
Dans cette perspective, le projet couvrira complètement les préfectures de N’Zérékoré, Yomou et le complexe industriel de Diécké. Au total 121 localités seront concernées par ledit projet.
Financé à hauteur de 60 millions d’Euros par l’Agence française de développement (AFD), ce projet va fournir du courant électrique à 350 000 personnes, soit 50 000 foyers dans les zones urbaines et péri-urbaines de N’Zérékoré, Yomou et Diécké.
Le remboursement du crédit à partir de 2031 sera clôturé en 2043 avec un taux de 0,5%. Le démarrage du projet est prévu au 1er trimestre de 2025 avec la conception et la prévision du plan de financement, prévues dès après la ratification.
Une ligne moyenne tension de 807 km et une autre ligne basse tension de 782 km pour raccorder les 50 000 foyers bénéficiaires seront construites par le projet.
Des questions d’éclaircissement et des recommandations ont été formulées par les membres du CNT. Dans les débats, les cadres, conduits par le Secrétaire général du Département de l’Energie, de l’hydraulique et des hydrocarbures, Michel Camara, ont apporté des réponses et promis de faire bon usage des recommandations et suggestions des parlementaires pour la bonne exécution du projet.
Pour l’autorisation de ratification, le texte passera dans les prochains jours en séance plénière du Conseil national de la transition.
Abdoulaye BALDE