À l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, les femmes de Diecké ont été fortement mobilisées pour la célébration de cette fête qui a eu lieu à la l’esplanade de la sous-préfecture de Diecké. Une cérémonie qui a connu la présence de plusieurs personnalités de la région dont entre autres, le Recteur de l’Université de N’zérékoré, les autorités préfectorales de Yomou, les responsables sous préfectoraux et ceux de la société Soguipah.
Dans son discours, Colonelle Fanta Traoré Sous-Préfet de Diécké a magnifié les nombreux efforts des femmes à travers les sociétés pendant des âges. Selon elle : « Braves femmes de Gbeinson et Nyékoré, vos réalisations extraordinaires, votre contribution inestimable à tous les aspects, que soit le domaine social, politique, économique et culturel à travers les âges nous avons été des piliers de force, des sources d’inspirations et des agents de changement. Notre détermination, notre compassion et notre persévérance ont donné des valeurs. Femmes de Gbeinson et de Nyékoré, nous devons continuer à œuvrer dans un monde où les hommes et femmes évoluent égaux en droit et en devoir, celui de lutter contre les discriminations, promouvoir l’accès des femmes à l’éducation, à la santé et à l’emploi » a-t-elle déclaré.
Interrogées sur place, plusieurs femmes ont exprimé des demandes aux autorités. C’est le cas de Madame Gnepou Doré commerçante à Diecké : « nous demandons aux autorités de nous aider à avoir un lieu pour le commerce. On n’a pas de marché. Plusieurs femmes veulent faire du commerce mais il n’y a de place pour elles ».
Quant à Madame Fatou Théa, Directrice de l’école primaire de Baala, elle plaide auprès des autorités en ces termes : « nous demandons au Président de la République le Général Mamadi Doumbouya de nous aider à diminuer le prix des denrées alimentaires. Tout est devenu cher dans les marchés. La vie est très dure ; le prix du kilo de riz se négocie entre 8 000 à 10 000 fg » a-t-elle informé.
Plus loin dans les rangs, d’autres femmes scandaient : « à bas la discrimination des femmes ; à bas le harcèlement des femmes dans les lieux de travail ; à bas la maltraitance des femmes ; vive les femmes Guinéennes ».
Aimé Délamou pour www.lavoixdupeuple.info