Le président du mouvement ” Nos Valeurs Communes ” a peut-être eu de la chance. Il n’a pas été incarcéré. Il a été plutôt placé sous contrôle judiciaire.
Le dossier d’Étienne Soropogui a été déféré ce mardi 27 Septembre au parquet du Tribunal de Première instance de Dixinn. Le procureur a décidé d’orienter son dossier en information. C’est ainsi qu’il a saisi le cabinet du doyen des juges d’instruction.
Le cabinet de celui-ci a estimé que la mise sous contrôle judiciaire du mis en cause, ne pourra nullement impacter le cours normal du dossier.
Toutefois, ce placement sous contrôle judiciaire est assujetti à des conditions. Il a été demandé à Étienne Soropogui d’aller émarger dans le registre de contrôle, tous les lundis et vendredis, de ne pas sortir du grand Conakry sans autorisation express du juge et de déposer ses titres de voyage en attendant la fin de l’instruction.
Selon son avocat, on lui reproche des faits de manifestations sur la voie publique ayant entraîné des conséquences, comme des casses et des morts d’hommes.
Ahmed Sékou Camara