La Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation a animé un point de Presse ce mardi 16 août 2022, dans l’enceinte de ce département sis dans la commune de Kaloum à Conakry. Elle était accompagnée par des membres de son cabinet et de certains cadres de l’Enseignement Supérieur. Cette rencontre avec les hommes de médias, avait pour objectif d’expliquer à l’opinion nationale sur la revalorisation des Bourses d’entretien des étudiants Guinéens, le mécanisme mis en place pour son exécution correcte. D’autres sujets notamment celui lié à l’orientation des bacheliers ont été abordés par la ministre et ses collaborateurs.
A l’entame de sa communication, Dr Diaka Sidibé a dit qu’au sein du département de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation ils ont une lettre de mission, une feuille de route très claire, : « qualifier le système de l’enseignement supérieur. Il ne s’agit pas des programmes de formations ; nous sommes sur la réforme des programmes de formation et dans cette réforme il ya le contenu de la formation ; la formation des formateurs etc. ».
Enseignement Supérieur : Les bourses des étudiants revues à la hausse (Décret) !!!
A la question de savoir d’où est partie cette initiative de revalorisation des Bourses d’entretien des étudiants, elle a affirmé qu’elle est partie d’: « une volonté politique des autorités de la transition. Donc, du Président de la République, Président de la transition, Chef de l’Etat, le colonel Mamadi Doumbouya. Parce qu’avant tout, la question de la jeunesse et particulièrement celle estudiantine est une de ses préoccupations. On va beau revendiquer, on n’a beau comprendre les maux, s’il n’y a pas la volonté de l’autorité de changer les choses, rien ne changera. Il y’a eu donc, la volonté du Chef de l’Etat et de tout le gouvernement, sachant et considérant et étant conscient aujourd’hui du cadre de vie des étudiants, du cadre de vie de l’apprentissage, du taux de déperdition au cours du cycle universitaire ou même au secondaire ou élémentaire. Nous nous sommes dit qu’il y a un besoin aujourd’hui de pouvoir appuyer à travers une aide financière à l’endroit des étudiants guinéens à laquelle nous nous assurons que l’Etat est capable de le faire. Et en tant qu’autorité tutelle de l’enseignement supérieur, la tutelle même des universités des étudiants en république de Guinée, c’est notre combat, de pouvoir faire des plaidoyers, qu’on puisse être entendu et qu’à notre tour qu’on puisse être à l’écoute des étudiants, des apprenants, des élèves, des enseignants par rapport à leurs problèmes, à leur cadre de vie et moi je viens du système, je connais les mauvais dont souffre le système » a-t-elle souligné.
S’agissant de l’applicabilité de ces réformes, la ministre de l’enseignement supérieur a dit que chacune des parties va jouer sa partition : « Les universités sont des organismes publics autonomes dans la gestion administrative que dans la gestion financière sous notre tutelle technique pour la définition de la stratégie de l’orientation et de la mise en œuvre, et nous nous assurons aussi du suivi de la mise en œuvre des politiques publiques » a-t-elle précisé.
Oumar M’Böh