A sannoun dans la préfecture de Labé, c’est un père de famille qui a été fusillé dans la matinée du vendredi 12 avril aux environs de 10h30 au secteur koungheul relevant du district Hamdallaye, sous-préfecture de sannoun.
Selon nos informations, l’enfant s’est servi d’un fusil de chasse calibre 12 pour mettre fin aux jours de son père. Informées, les autorités locales ont à leur tour alerté leur hiérarchie et finalement le corps du défunt a été inhumé ce vendredi à 17h 20 et le gamin ainsi que le fusil qui l’a servi à commettre le crime se trouvent dans les mains des services de sécurité.
Rencontré dans la soirée, quelques minutes après l’enterrement de son père, Mamadou Yaya fils du défunt sous le choc indique que : « je n’ai pas parlé avec mon père depuis avant-hier. Je ne connais rien des circonstances car j’étais à Labé et c’est de là-bas qu’on m’a appelé pour me dire qu’il y a eu cet incident. J’ai demandé à ce qu’on évacue mon père mais ils m’ont dit que ce n’était plus possible car il est déjà décédé » a-t-il relaté.
Pour sa part, le président du district de Hamdallaye, secteur konlaghuel, Mamadou Alpha Baldé interrogé par notre correspondant a déclaré ceci : « lorsque j’ai été informé, j’ai appelé le commissaire qui se trouve à sannoun et ce dernier a informé sa hiérarchie et des dispositions ont été prises. L’enfant s’est servi d’un fusil calibre 12. On m’a dit que l’enfant a réclamé la somme de 5 000 GNF qu’on lui a offert lors de la fête de ramadan. Et ça mère détenait l’argent et il voulait partir regarder le Ballon. Son père ayant constaté les échanges entre le petit et sa mère est venu pour s’imprégner de la situation et l’enfant est allé sortir le fusil, son père voulait l’empêcher de s’en servir et c’est là que l’enfant a tiré et les balles ont atteint le vieux. L’acte s’est passé aux environs de 10h 30 et actuellement l’enfant se trouve avec le commissaire de sannoun et ils sont partis avec le fusil. C’est quelque chose que nous regrettons fort. Nous demandons aux parents de bien éduquer leurs enfants » a-t-il expliqué.
Cet acte relance le débat sur la détention des armes de chasse par de nombreux citoyens dans les villages sans pour autant prendre des mesures préventives pour éviter de telles tragédies.
Labé, Alpha Moussa Dieng pour www.lavoixdupeuple.info