La majorité des conseillers nationaux du conseil national de la transition (CNT), a adopté tard la nuit de ce lundi 12 août 2024, le projet de la loi de finances rectificatives exercice 2024. C’était à l’occasion d’une plénière tenue à cet effet à l’Hémicycle du Palais du Peuple, qui a été présidé par Dr Dansa Kourouma, président du CNT. Une session qui a connu la présence du premier ministre, chef du gouvernement, des ministres du Budget et de l’Hydraulique, des membres du CNRD et de plusieurs autres invités.
Selon le rapporteur général l’honorable N’Gouamou Fabara Condé : « les dépenses du budget général sont réévaluées à 37 273,73 milliards contre une prévision initiale de 36 633,95 milliards, soit une augmentation de 639,78 milliards. Les dépenses des budgets d’affectation spéciale sont estimées à 1 375,95 milliards contre 1048,64 milliards dont la LFI 2024 soit une augmentation en os de 327,23 milliards. Les dépenses d’investissement du budget général sont réévaluées à 13 590,29 milliards contre une prévision initiale de 14 557,85 milliards soit une baisse de 967,56 milliards ».
L’examen du rapport d’exécution de la LFI 2024 a révélé : « un faible niveau de paiement de la dette intérieure. Il ressort de l’examen du PLFR 2024, que sur 303 milliards encaissés à date par le Trésor Public au compte des fonds de développement des communes de Conakry, aucun franc n’a été rétrocédé à l’ANAFIC (agence nationale de financement des collectivités, pour ce qui est du fond national de développement local (FNDL), sur 304 milliards encaissés, seulement 92 milliards ont été rétrocédés ».
Oumar M’Böh