Sinko, malgré le développement du commerce, les populations n’ont pas de route, ni d’électricité encore moins d’eau potable. Le président de la délégation spéciale Fassoa Camara lance un cri de cœur.
Située dans Beyla, Sinko est l’une des grandes sous-préfectures du pays où le commerce est très développé. Malheureusement, cette ville qui comporte dix quartiers ressemble aujourd’hui à un gros village qui n’a ni de routes et ni d’électricité encore moins d’eau potable. Le président de la délégation spéciale Fassoa Camara tire la sonnette d’alarme.
Selon lui : « je pense que notre préoccupation à Sinko est très élevée parce que vu la densité à Sinko mais jusque-là nous n’avons pas de routes à Sinko, ni d’électricité. Le besoin d’eau potable se pose toujours. Avec 10 quartiers, 44 districts, 200 secteurs on a qu’un seul Centre de santé » a-t-il déploré.
Estimé à plus de 200 milles habitants, les populations de Sinko ne suivent ni les programmes de la radio nationale encore moins la télévision nationale. Elles s’informent à travers des sites internet et les réseaux sociaux.
Pour le président de la délégation spéciale, Fassoa Camara : « Aujourd’hui toute la politique du gouvernement est reposée sur l’information et la communication. Nous devons être informés des actions du gouvernement. Malheureusement, on ne reçoit pas la radio nationale. On a des difficultés d’être informés sur beaucoup de stations de radios rurales. Donc, nous demandons l’implication des autorités surtout le ministre de l’information et de la communication M. Fana Soumah de nous venir en aide » a-t-il plaidé.
Au-delà du manque d’information, Sinko qui fait frontière à la Côte d’Ivoire est également confrontée au manque de personnel, notamment des policiers pour pouvoir assurer la sécurité des citoyens, a conclu Fassoa Camara.
Aboubacar Oularé, de retour de Sinko pour www.lavoixdupeuple.info