La décision a fait l’effet d’un coup de tonnerre. Le 26 février 2025, une note circulaire signée par le Secrétaire exécutif de l’Agence nationale de lutte contre la corruption et de la promotion de la bonne gouvernance (ANLC-PBG) annonce la fin des contrats de 37 travailleurs à compter du 31 mars. Un acte administratif selon la direction, mais une injustice dénoncée par les concernés.
Dans les couloirs de l’agence, l’incompréhension domine. Certains salariés parlent d’une stratégie de mise à l’écart déguisée. « Il y a quelques semaines encore, la direction nous assurait qu’aucun licenciement n’était prévu. Aujourd’hui, on nous met dehors sous prétexte que nos contrats arrivent à terme », s’indigne un employé sous anonymat, chez nos confrèresdeguineenews.
D’autres rappellent des décisions controversées, comme la baisse de salaire imposée en août dernier sans modification contractuelle. « Il a décidé unilatéralement que nous étions trop payés et a réduit nos salaires sans suivre la moindre procédure », accuse un autre agent.
Face à cette vague d’indignation, Dr Mohamed Bérété, Secrétaire exécutif de l’agence, assume et tranche : « Ces contrats étaient à durée déterminée et prennent fin naturellement. Le renouvellement n’est ni automatique ni systématique. Rien n’empêche les travailleurs de postuler à nouveau. »
Une restructuration inévitable ou un plan de remplacement déguisé ? À quelques jours de l’échéance, la tension ne retombe pas et les interrogations persistent.
Djoumè Sacko pour www.lavoixdupeuple.info