Depuis plusieurs mois, certains s’évertuent à entretenir une polémique autour de la gestion de l’Office Guinéen de Publicité ‘’OGP’’. À force de répétitions et de contre-vérités, l’acharnement finit par lasser. Car pendant qu’on tente de faire diversion, les faits eux, sont têtus.
Depuis le changement intervenu à la tête de la Direction Générale de cet office, les résultats sont là, avec Aladji Cellou Camara. Les arriérés de salaires qui pesaient sur les employés ont été apurés. Les finances de l’Office se redressent progressivement. L’institution retrouve de la stabilité, et le travail s’effectue désormais dans le respect scrupuleux des textes qui encadrent son fonctionnement. La gouvernance actuelle repose sur une collaboration sereine et constructive entre la Direction générale et le Conseil d’administration. Et ce même Conseil d’administration, qu’on cherche aujourd’hui à mettre en cause, est resté en place depuis le début.
Malgré tout cela, certains continuent de chercher des angles d’attaque, de relancer des accusations sans fondement, de manipuler l’opinion. Dernier exemple en date : cette prétendue résolution du Conseil d’administration visant à accorder des avantages indus à ses membres. Encore une lecture déformée des faits. Cette décision, prise lors de la toute première session du Conseil, n’avait rien d’un enrichissement personnel. Au contraire, c’est après une analyse approfondie qu’il avait été décidé de revoir à la baisse plusieurs avantages existants, avec même le renoncement volontaire de certains membres à des droits pourtant légalement reconnus.
Car il faut le rappeler : la loi encadrant les établissements publics administratifs de l’État est très claire. Les présidents de conseils d’administration ont droit à un traitement mensuel, à un véhicule de fonction, à une prise en charge médicale et à d’autres facilités indispensables à l’exercice de leur mission. Mais dans les faits, ici, pratiquement aucun de ces avantages n’a été utilisé : ni véhicule de fonction, ni billet d’avion, ni autres privilèges. Rarement un président de conseil d’administration aura aussi peu profité des avantages qui lui sont pourtant accordés par la réglementation.
Alors pourquoi continuer à falsifier les faits, à alimenter des soupçons infondés, à instrumentaliser l’opinion ? Pourquoi vouloir absolument salir là où il n’y a rien à reprocher ? Il est temps que cela cesse.
Aujourd’hui, les résultats sont là. Les performances de l’OGP parlent d’elles-mêmes. Ceux qui cherchent encore des boucs émissaires feraient mieux de s’en tenir à l’évidence. La justice, elle, suit son cours, en toute indépendance. Les manipulations, les sous-entendus et les procès d’intention n’y changeront rien.
Nos tentatives à joindre le président du conseil d’administration de l’OGP, Elhadj Thierno Mamadou Bah ‘’TMB’’ afin qu’il s’exprime sur ces accusations sont restées pour le moment sans succès. Du côté de la Cour de Répression des Infractions économiques et Financières (CRIEF), là aussi nous n’avons pas eu de répondant, même si le premier responsable en l’occurrence Aly Touré, procureur spécial a été contacté par notre reporter dans le cadre de cette affaire.
Affaire à suivre…
Oumar M’Böh