La République de Guinée est un pays riche en ressources minières, avec à la clé l’expansion rapide des activités minières. Pour être au rendez-vous, la formation des jeunes est indispensable, raison pour laquelle des jeunes de Boké ont décidé de mettre en place un collectif, qui a pour mission d’informer, sensibiliser et d’orienter les communautés, particulièrement des hommes de médias.
Le secteur minier contribue à hauteur de 25% aux revenus annuels de l’État et reste dominé par la production de bauxite en Guinée maritime et celle artisanale à grande échelle de l’or dans la région de la Haute Guinée. Pour le président du club des journalistes de Guinée, Ibrahima Ndiaye la formation devrait être la priorité des jeunes de ces localités pour répondre aux demandes des sociétés minières. Il l’a dit dans l’Emission Initiative Citoyenne de la Radio Parlementaire.
Selon lui : « Quand nous nous référons aujourd’hui sur la partie Nord-Ouest de la Guinée, c’est-à-dire de Boffa jusqu’à Boké, vous avez toute une multitude de sociétés minières qui évoluent dans ces localités. Mais il n’y a pas de signe de développement. Mais qu’est-ce qu’il faut faire pour qu’il y ait ce signe de développement ? C’est d’abord informer nos parents qu’il y ait de la formation d’abord des jeunes. Parce que sans la formation, vous ne pouvez pas développer votre localité. Rien ne vaut que la formation, rien ne vaut que l’éducation. Et c’est pourquoi nous, on s’est constitué en collectif pour permettre à nos frères d’être beaucoup plus informés et formés ».
Dans le cadre de l’information et de la sensibilisation, le club des journalistes de Guinée, dispose de quelques outils très importants. Le président Ibrahima Niaye cite quelques-uns. « Les premiers moyens, c’est bien nos médias, nos médiums là. Parmi nous, il y’a ceux qui sont au niveau des radios, d’autres ont des sites internet. Nous disposons aussi de haut-parleurs, c’est-à-dire des engins pour faire des campagnes de sensibilisation. Donc, ce sont des moyens-là que nous utilisons dans le cadre de nos activités d’informations et de sensibilisation. Et nous allons continuer campagnes auprès de nos frères et des communautés, tout en demandant à l’administration minière de mettre à notre disposition tout ce qui est codes, et que l’on traduise cela afin de vulgariser envers les communautés intéressées » a-t-il annoncé.
Cette campagne d’information et de sensibilisation des communautés, peut contribuer non seulement à l’atténuation des impacts négatifs de l’exploitation minière, mais aussi des risques sociaux.
Oumar M’Böh