Le 8 mars est la Journée internationale pour les Droits des femmes. Elle a été officialisée par les Nations Unies en 1977. La Journée internationale des femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et des suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est une journée de manifestations à travers le monde est l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. En République de Guinée, des entrepreneures et activistes s’activent sur le terrain pour aider leurs consœurs. C’est le cas de Mme Fatoumata Keita, manager de la structure ‘’Mains Forte’’.
Selon elle leur organisation compte employer une centaine de femme au courant de l’année 2022 : « Notre agence ‘’ Mains Fortes’’ veut réinsérer 100 femmes dans les ménages d’ici décembre 2022. Parce que c’est très vilain et horrible de voir une femme ayant des enfants dormir sur le sol sans une natte et même la voir entrain de mendier à cette période du 21ème siècle. Cela doit interpeller les nouvelles autorités du pays », a déclaré ce lundi, 07 mars 2022, au micro de notre reporter, Fatoumata Keita, manager de l’agence de la réinsertion des femmes vulnérables dans les ménages dénommée, »Mains Fortes’’.
Poursuivant, l’activiste des droits des femmes en Guinée, Fatoumata Keita a également indiqué qu’à l’occasion de le fête du 08 mars 2022, le Président de la République doit agir en actes concrets : « je pense que le Président de la transition, Chef de l’État le colonel Mamadi Doumbouya ne doit pas se contenter de faire seulement qu’un discours officiel prometteur à l’endroit des femmes mais, il faudrait que cette allocation soit accompagnée d’actes concrets allant dans le cadre de l’émancipation de la femme guinéenne. Ce qui va faire sourire les femmes guinéennes qui se trouvent dans une vie sans pitié qui ne dit pas son nom » a-t-elle souhaité.
Car dit-elle : « par exemple, avec notre agence ‘’ Mains Fortes’’, de nos propres moyens, on a pu faire la réinsertion de 21 femmes dans les ménages dans les domiciles privés où elles sont rémunérées par mois. C’est pourquoi, je profite de votre micro pour solliciter l’aide des personnes de bonne volonté pour nous soutenir matériellement dans nos actions, qui nous menons depuis un moment vers les femmes guinéennes en détresse. Ces personnes de bonne volonté peuvent nous donner des draps de lits, des matelas et autres accessoires de la maison, pour ne plus que ces femmes dorment à terre avec leurs enfants. Notre agence restera toujours à l’écoute de ces femmes qui tirent le diable par la queue, comme le dit souvent ».
Propos recueillis par Léon KOLIE
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