En Guinée, certaines personnes vulnérables reçoivent des assistances à travers le ministère de tutelle, les ONG et des personnes de bonne volonté. Cependant, ces assistances sont souvent limitées à celles des grandes villes. Dans les milieux ruraux, ils sont des milliers à ne pas bénéficier de ces soutiens. Une situation qui complique la vie des personnes vulnérables dans les milieux ruraux. Ce mercredi 21 septembre 2022, notre reporter est allé à la rencontre d’une aveugle dans le village de Yilata, sous préfecture de Péla, préfecture de Yomou. Âgée d’une trentaine d’années, Cécile Delamou mère de trois enfants raconte sa mésaventure : « je suis aveugle depuis une dizaine d’années. Je ne suis pas née avec ce handicap. Contrairement à certains aveugles, je ne veux pas faire la mendicité. Pour subvenir à mes besoins, je parcours plus de 5 km pour aller au champ où nous cultivons grâce aux soutiens de mon mari et mes enfants. Personne ne m’aide. Mes frères sont contre moi et mon mari parce tout simplement il est étranger ici. Je demande à l’Etat, aux personnes de bonne volonté de m’assister, car avec mon état, je ne pourrais pas continuer avec le rythme d’aller chaque jour en brousse » a-t-elle déclarée.
Outre cette dame, elles sont des milliers de personnes vulnérables qui souffrent dans les zones reculées sans assistance.
De Yomou Aimé Delamou pour www.lavoixdupeuple.info