Le président du parti forces des intègres pour la démocratie et l’équilibre (FIDEL), Mohamed Lamine Kaba a l’occasion de l’An du CNRD a accordé une interview à nos confrères de Mosaiqueguinee. Dans cet entretien, il a venté les réformes des nouvelles autorités .
Selon Mohamed Lamine Kaba: «En principe, si nous devons apporter un jugement, nous devons avoir une référence. Ce qui me surprend, nombreux sont ceux qui disent que la transition est désorientée ou s’est inscrite dans une déroute. Mais, qui parle de déroute parle déjà de route. C’était quoi la référence ? Lorsque nous avons rencontré le CNRD le 14 septembre au palais du peuple, ils nous ont dit pourquoi ils ont fait le coup d’État. Ils ont dit que c’est pour des raisons de gabegie financière, de détournements de fonds… Donc, cela est déjà une référence. Maintenant, la question qu’il faille se poser est de savoir : est-ce qu’ils sont en train aujourd’hui de moraliser l’administration publique ? Je crois que OUI ! A partir du moment où la traque des biens mal acquis, la récupération des domaines publics, l’assainissement du fichier de l’administration ainsi que d’autres chantiers sont engagés, je crois que c’est cela qui contribue à la moralisation de l’administration publique», a-t-il apprécié.
S’agissant de ses collègues de certains partis politiques qui accusent les nouvelles autorités de ne pas s’inscrire dans des actions relatives à un retour à l’ordre constitutionnel. Il leur demande de revoir leur copie: « La finalité c’est quoi ? C’est le résultat attendu, qui est la lutte contre l’impunité. Donc, la priorité doit être donnée à la moralisation de l’administration publique et à lutte contre l’impunité que le CNRD est en train de faire de la belle manière. La logique voudrait qu’on les soutienne. Parce que, si nous voyons que nous n’avons pas suffisamment d’infrastructures routières, sanitaires et éducatives, c’est parce qu’il y a eu des hommes et des femmes qui ont pillé ce pays. Mais, ce que je peux leur dire, c’est de revenir à la raison, de ne pas penser à leur propre intérêt, mais, de penser à la génération future qui a besoin d’un État où les biens publics ne doivent pas servir absolument les intérêts privés », ajoute-t-il sans répit.
Avec Mosaiqueguinee