Le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), Sékou Jamal Pendessa a passé un mois, 6 jours à la maison centrale de Conakry. Il a été libéré le mercredi 28 février 2024, après un jugement rendu à la Cour d’Appel de Conakry suite à en appel de sa condamnation par le TPI de Dixinn.
Interrogé après sa libération, le syndicaliste dit n’avoir pas de regret lors de son séjour à la maison centrale. Car pour lui : « Le combat pour la liberté de la presse et l’indépendance des médias, droit à une connexion fiable, c’était la réclamation. Donc, nous n’avons pas à regretter ce pourquoi nous étions en prison. Parce que c’est une cause noble. Ceux qui doivent regretter ce sont ceux-là qui ont estimé qu’il fallait m’envoyer injustement en prison » a-t-il déclaré.
Pour le défenseur des droits moraux et matériels des journalistes, le combat est loin de connaître son épilogue. Car la libération des médias est non négociable. « Nous revenons et nous poursuivons la lutte. Ils disent que l’Internet a été libéré, on va vérifier mais les médias ne sont toujours pas libérés. Ma première responsabilité c’est d’abord les médias en tant que secrétaire général du syndicat de la presse. Donc celui-là qui doit défendre les intérêts moraux et matériels des employés des médias et l’internet aussi à ses implications aujourd’hui sur les médias. Parce que, les sites d’informations partagent les liens et leurs articles sur ces réseaux sociaux donc quand on restreint les réseaux sociaux, on restreint considérablement l’audience des médias en ligne. Nous sommes désormais engagés dans la lutte pour la libération globale impliquant tous les mouvements syndicaux guinéens à travers les 13 centrales. Cela voudrait dire que nous devons faire face à l’ensemble des points inscrits dans la plateforme revendicative, à savoir la baisse des prix des denrées de premières nécessités, la situation des enseignants contractuels, la situation des contractuels de la RTG et le respect des accords antérieurs » a-t-il annoncé.
Mamadou Mouctar Sylla pour www.lavoixdupeupleinfo