« La charité bien ordonnée commence par soi-même », dit un adage de l’Afrique ancestrale. Alors que les débats font rage, dans la cité, au sujet de la très sensible opération de récupération du patrimoine bâti et non bâti de l’État, le Président-Colonel, Mamadi Doumbouya, crée la surprise, en donnant l’exemple à ceux qui crient à l’injustice.
Jusqu’au 21 février 2022, notre Messie National était détenteur du titre foncier résidence privée sise à Landreah, dans la Commune de Dixinn, où il a bien réalisé, grâce à un bail de 60 ans.
Pour montrer à l’opinion nationale et internationale que cette opération n’a rien à voir avec un quelconque règlement de compte, et qu’il n’y a pas de justice à deux vitesses, le héros du 05 septembre 2021 a décidé de rendre les clés de sa maison à la Direction du Patrimoine bâti et non bâti public.
Décision, certes difficile à prendre, mais qui en dit long sur la volonté inébranlable du Chef de l’État de donner un sens, une âme au deuxième mot de notre devise : Travail -Justice-Solidarité.
Pourquoi certains compatriotes veulent d’une chose et de son contraire ?
Les Guinéens réclament justice depuis une éternité. C’est, entre autres, à cause de ce sempiternel cri du cœur que le Colonel-Président Mamadi Doumbouya a choisi « de risquer sa vie, le 05 septembre dernier ». Objectif : mettre fin à plusieurs décennies d’injustice chronique et toxique. « La justice sera la boussole », martèle le Chef de l’État au lendemain de la prise effective du pouvoir par le CNRD.
Fidèle à ses engagements, le maître du Palais Mohamed 5 garde le cap et reste attentif à tout. Sous le sceau de la restauration de la justice, sans laquelle aucun développement durable n’est possible.
« Rendre à César ce qui appartient à César ». Dans la lucidité, la transparence et la légalité, le Colonel libérateur est en train de poser, méthodiquement, des actes forts allant dans le sens de la mise en place d’une justice digne de nom en Guinée. D’où cette opération de récupération des domaines de l’État. Un patrimoine pillé et confisqué, depuis de longues années, par des tiers.
Le noble combat mené par l’enfant prodige de Kankan Nabaya a spontanément entraîné dans la foulée, un regain de confiance entre les braves populations et l’Exécutif.
Avec le sauveur, colonel Mamadi Doumbouya, le justicier de l’histoire contemporaine de notre pays, c’est forcément la Guinée et les Guinéens qui vont gagner.
Mandian Sidibé, Journaliste