Chaque année, environ 255 millions personnes contractent le paludisme et près de 800 000 en meurent. Les pays africains concentrent à eux seuls 90% des cas. Si aucun vaccin n’existe encore à l’heure actuelle, de nombreux décès pourraient être évités grâce, notamment, à une meilleure prévention. Parmi les moyens de lutter contre le fléau, il existe des moustiquaires imprégnées d’insecticide qui constituent un rempart efficace contre le moustique qui pique à la tombée de la nuit.
A moins de cinq dollars l’unité, ces moustiquaires auraient déjà permis de sauver 900.000 vies en dix ans dans les pays où elles ont pu être distribuées. C’est dans ce cadre qu’une campagne de distribution des moustiquaires imprégnés a été initié par les autorités guinéennes avec ses partenaires.
Elle s’est déroulée du 7 juin au 12 juin 2022 sur toute l’étendue du territoire national. Dans la sous-préfecture de Bignamou, située à 57 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Yomou, l’une des zones frontalières du sud-est de la Guinée, la distribution a connu un succès, à en croire les agents de terrain.
Rencontrés sur le site de distribution au village de kpoo, des agents et les citoyens ont exprimé leur satisfaction.
Bruno Delamou est un des agents distributeurs, il témoigne : « sur le site de kpoo nous avons reçu 62 ballots dont 50 par ballots. Ce qui fait au total 3 100 MILDA ou mousquetaires imprégnés. Nous avons procédé à la distribution de toute cette quantité de moustiquaires avec succès et brulé les déchets plastiques. Donc, l’objectif du projet a été atteint » s’est-il réjouit.
Quant aux citoyens, ils ont saisi l’occasion pour remercier l’OCPH et le gouvernement guinéen pour cette assistance à leur égard. Ils promettent d’utiliser ces moustiquaires imprégnées à bon escient.
Malheureusement, les habitants des villages de yilata, de Pénézou dans péla n’ont pas pu bénéficier de ces moustiquaires imprégnées pour faute d’infrastructures routières.
À rappeler que, l’OCPH assiste les citoyens depuis années dans le cadre de la lutte contre le paludisme.
De Bignamou Aimé Delamou pour www.lavoixdupeupleinfo