La préfecture de Lélouma relevant de la région administrative de Labé est l’une des plus enclavée du pays. Avec 10 sous-préfectures plus la commune urbaine, cette localité est inaccessible par manque de routes. A date, la toute cette préfecture ne dispose que d’une seule route bitumée. Il s’agit de la route Labé- Koundara qui reste encore inachevée depuis plusieurs années. Cette situation liée à l’enclavement n’est pas sans conséquence sur la vie des habitants de cette préfecture.
De l’autre côté sur les tronçons Labé-Lelouma distant d’une soixantaine de kilomètres, la route reste impraticable. Pendant la saison sèche, cette route est couverte de poussière et quand c’est celle pluvieuse, les usagers de cette route sont confrontés à la boue. De la sous-préfecture de Popodara dans Labé où le goudron se limite jusqu’à Lélouma centre, le calvaire est visible partout. Des nids de poules où encore des pierres envahissent le passage. Pour cette distance d’une cinquantaine de kilomètres, les usagers peuvent faire entre 2 à 3 heures avec un véhicule en bon état pour effectuer le trajet. Les autres sous-préfectures comme Linsan saran, Manda Saran ou encore Héricot, l’accès est très limité et les populations ont du mal à accéder aux services sociaux de base, car même certains fonctionnaires mutés dans ces localités refusent d’y rester à cause du manque d’accès, d’où ce manque de personnel enseignant et médical. Dans certains villages, les résidents et ressortissants à travers des associations, font des cotisations pour le reprofilage des routes menant dans ces localités.
Alpha Moussa Dieng pour www.lavoixdupeuple.info