Chaque année, le 10 décembre, la communauté internationale célèbre la Journée internationale des Droits de l’Homme. En Guinée, la cérémonie de commémoration s’est tenue au Centre Culturel Franco-Guinéen (CCFG), sous l’égide du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme.
Cet événement a enregistré la présence de l’Honorable Mory Dounoh, représentant le Président du Conseil National de la Transition (CNT), du Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, de l’Ambassadeur de la France en Guinée, ainsi que des représentants des organisations de défense des Droits de l’Homme.
Instituée en 1948 par l’Organisation des Nations Unies (ONU), la Déclaration universelle des droits de l’Homme consacre des principes fondamentaux de liberté, d’égalité, de justice et de dignité humaine. Cette année, la célébration a été placée sous le thème : « Nos droits, notre avenir, maintenant ».
Dans son discours, Aimé Ntoumba, représentant du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme en Guinée, a expliqué la signification des Droits humains et insisté sur la responsabilité de chaque citoyen dans leur application effective. Il a rappelé que les Droits de l’Homme ne sont pas de simples concepts, mais des principes concrets qui doivent se refléter dans la vie quotidienne de chaque citoyen et dans la gouvernance des États.
L’Ambassadeur de France en Guinée, Luc Briard, invité d’honneur de la cérémonie, a plaidé en faveur de l’universalisation des Droits de l’Homme. Selon lui, la traduction de ces droits dans les langues locales pourrait favoriser leur meilleure compréhension et appropriation par les populations.
Le Ministre guinéen de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Kairaba Kaba, a quant à lui mis en lumière les efforts de l’État guinéen en matière de protection et de promotion des Droits de l’Homme. Il a évoqué les réformes engagées dans le secteur judiciaire, notamment le renforcement de l’indépendance de la justice et le respect des normes internationales relatives aux Droits humains.
La cérémonie ne s’est pas limitée aux discours des officiels. Elle a également donné lieu à des panels d’animation et de sensibilisation destinés aux étudiants issus de plusieurs institutions d’enseignement supérieur. Ces échanges avaient pour objectif de renforcer la culture des Droits de l’Homme au sein de la jeunesse et de sensibiliser la nouvelle génération sur l’importance du respect de la dignité humaine.
En somme, la Journée internationale des Droits de l’Homme 2024 a été l’occasion de rappeler la nécessité de renforcer le respect des Droits humains dans les pratiques des États et des citoyens. À travers ses interventions, le CNT et l’ensemble des participants ont réaffirmé leur engagement à promouvoir la justice, l’égalité et la dignité humaine en Guinée.
Daniel TOLNO