Ce samedi, 30 novembre 2024, le parti Bloc Libéral (BL) a animé une conférence de presse à son siège, au cours de laquelle cette formation politique que dirige, Dr Faya Millimono a fait une déclaration pour exprimer ‘’sa colère’’ contre les autorités par rapport à l’insécurité dans le pays.
Dans cette déclaration, le Bloc Liberal (BL) a énuméré plusieurs cas d’enlèvements et de meurtres en République de Guinée.
Ce sont entre autres :
- Le meurtre d’Aïcha Bah, une fillette de 8 ans retrouvée sans vie dans les toilettes de son école à Kagbèlen, victime de violences physiques et sexuelles.
- L’enlèvement d’Alassane Diallo, opérateur économique, le 19 novembre 2024 à Koloma Soloprimo, accompagné du meurtre de son compagnon abattu froidement.
- L’enlèvement de Saadou Nimaga, ancien secrétaire général au ministère des Mines, en plein centre-ville de Conakry, le 17 octobre 2024, sans aucune nouvelle à ce jour.
- L’arrestation sans explications d’Ousmane Sylla (Foniké Manguè) et de Mamadou Billo Bah, le 9 juillet 2024, dans des conditions troublantes.
Selon le BL, ces actes ignobles révèlent l’échec manifeste des autorités de la transition à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
Par ailleurs, le Bloc Libéral a formulé des exige certaines mesures à l’endroit des autorités de la transition.
- Renforcer la sécurité dans le Grand Conakry par un déploiement accru des forces de l’ordre dans les zones à risque.
- Garantir le droit à la sécurité pour tous les citoyens sans discrimination ni favoritisme.
- Mettre en place des commissions d’enquête sur les crimes, disparitions et enlèvements recensés.
- Communiquer régulièrement sur l’état d’avancement des enquêtes en cours.
- Engager un dialogue inclusif avec les parties prenantes, notamment les organisations de la société civile, pour identifier les causes profondes de l’insécurité et proposer des solutions durables.
- Réformer les forces de sécurité pour restaurer la confiance des citoyens.
- Impliquer la société civile dans la lutte contre l’insécurité, à travers une sensibilisation accrue et une coopération avec les forces de l’ordre.
Dans la même logique, le parti a également sollicité le soutien de la communauté internationale pour accompagner la Guinée dans le rétablissement de l’ordre et la préservation des droits humains.
Abou Camara