17% pour l’entrée en 7ème année /CEPE,
15% pour le Brevet /BEPC et
9% pour le baccalauréat.
Excusez-moi d’avoir omis de mentionner les parties décimales des chiffres afférents aux statistiques de cette année. Mon attention s’est surtout focalisée sur le rétrécissement constaté de ces chiffres de la base au sommet de la pyramide scolaire. Cela n’est nullement un mal intentionnellement souhaité par les autorités de l’éducation fondamentale, mais plutôt la volonté qui les a animées de montrer le niveau exact de notre système d’enseignement.
Et à ce titre, je pense qu’il faut sincèrement féliciter ce ministre du CNRD, M.Hawing de révéler à l’opinion nationale par son courage, sa témérité et son intransigeance du début à la fin, la vérité desdits examens.
Et à présent que le diagnostic de ces examens est clairement exposé au grand jour, tous les acteurs de ce secteur névralgique, chacun de son côté, doivent se sentir concernés ( gouvernement, encadreurs, élèves et parents d’élèves) dans la mesure où il reconnait lui-même que « la force d’un baobab réside dans ses racines » voulant ainsi mettre l’accent sur l’enseignement préuniversitaire dans le système d’éducation dont il a la charge.
En ce qui me concerne, je dirai que ce serait inutile d’organiser encore des états généraux de l’éducation qui furent par le passé, le tombeau de nos finances publiques. Les maux dont souffre ce secteur névralgique du pays sont suffisamment connus et tous repérés. Il suffit simplement de déterrer les documents existants en la matière. Et à ce propos, l’on se souviendra qu’au temps du régime défunt, d’éminents cadres guinéens de l’éducation,de l’intérieur comme de l’extérieur, ont été mobilisés pendant des mois pour réfléchir sur des voies et moyens de qualifier ce secteur. Un document de près de deux cents pages a été concocté à l’issue de ladite rencontre, mais qui a été purement et simplement mis et oublié dans des tiroirs. Hélas !
Par le passé, d’autres états généraux de l’éducation avaient été organisés à cet effet et sont restés sans suite par manque de volonté politique des autorités d’alors.
Ce que je pourrai tout simplement proposer comme amendement, c’est d’inviter les autorités de ce secteur de tenir grand compte de l’évolution des technologies de communication dans les programmes d’enseignements qui à coup sûr, permettront d’améliorer le cadre d’apprentissage.
Donc, interdire l’utilisation des téléphones Android lors des examens est certainement fort louable.
Par contre, ne pas insérer à l’heure actuelle les nouvelles technologies dans le cursus scolaire ne favorise pas une meilleure assimilation des cours et n’enrichit pas en plus
l’apprentissage aux apprenants.
Des études démontrent en effet que les étudiants mémorisent 25 à 60% plus de contenus avec l’apprentissage en ligne, quand le taux de rétention en présentiel ne dépasse pas quant à lui, les 8 à 10%. Ce qui permettra aux élèves d’être acteurs de leur apprentissage.
Merci de vos réactions constructives.
Elh.Kandet Oumar Touré / « Elh. KOT » Prof-Journaliste. Tél : 628 73 22 96