A tort ou à raison, j’accuse.
« C’est un péché impardonnable, une malédiction divine de considérer quelqu’un de son appartenance ethnique ou religieuse, parce qu’aucun d’entre nous n’a payé un franc pour être guinéen, nous avons tous quitté d’un point A à un point B, peu importe du Nord ou du Sud, nous sommes tous guinéens »
Mais la situation socio-politique guinéenne porte fièrement leur étiquette de malheur.
Oui, l’élite guinéenne fait du mal à la Guinée. Les caractères méprisables de certains héritiers mettent ce pays en danger. Cette précarité est dû à la gestion hasardeuse du patrimoine de l’ensemble des guinéens gouvernés.
A tort ou à raison, j’accuse !
Des grands voleurs de la République font toujours du stock sur le dos du Peuple qui est une véritable lâcheté caractérisée par un raffinement du cruauté, une escroquerie forcené, du véritable cynisme achevé, d’échelonnement et désorientation placée, aujourd’hui c’est tous ce qui nous conduit ici en erreur. On reste muet devant l’agonie du peuple, les politiques parlent au nom du peuple, on s’attaque à la CRIEFF, on perturbe la transition parce que les intérêts de ces grandes élites guinéennes d’alors sont menacés par la junte qui est en train de refonder l’Etat avec des actions concrètes sur le terrain et à tous les niveaux.
Ces élites savent nous manipuler l’opinion ou une partie de l’opinion avec des muettes, elles savent que la plupart des esprits guinéens sont rétréci par la haine, qui est un coup fatal à la conscience humaine.
Elle trouve du l’héroïsme dans un extrême égoïsme.
Sur cette Guinée, rien ne tourne nette, parce que nous avons enterré la pitié, la fraternité, notre raison de vivre ensemble le jour même où on a fait la proclamation du multipartisme intégral. La devise de notre pays ‘’TRAVAIL-JUSTICE-SOLIDARITE’’ est mise de côté.
A tort ou à raison, j’accuse !
» Sans l’injustice de l’homme à quoi nous servirait la jurisprudence ?’’
Mais ceux-là qui nous gouvernent oublient toujours les histoires créent les possibilités et les possibilités l’espoir, mais l’espoir engendre toujours la rébellion voilà pourquoi cette transition dérange et le colonel Mamadi Doumbouya, président de la transition, président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des armées dérange et c’est ce qui fait que les temps sont durs parce que la politique répand partout ces ordures.
Ici, on célèbre la médiocrité, le règne du mépris et l’injustice continue de mettre la Guinée sur les bancs des pays en danger avec la plus grande recrudescence de tous les maux; ici la police tue des innocents, ici on autorise pas les manifestations, ici pas des manifestations pacifiques mais des manifestations violentes, ici les manifestants tirent sur des policiers, nos ministres nous volent, ici on viol la constitution, ici on détruit des prisons, des biens publics, ici les policiers entrent dans nos maisons renversent même les marmites des mères de familles, ici il y’a un président des associations des pharmaciens non agréé de GUINÉE, ici nous sommes dans un monde de peur où seuls les plus forts ont droit à l’erreur, ici on est chez moi.
A tort ou à raison, j’accuse !!!
Ici, la crainte de la décrépitude de serre, les blessures et les douleurs de ressentent, les vocabulaires de l’incertitude du silence font échos, des sabres brûlant murmurent, des milliers de morts hantent des esprits, des charnières de mes compatriotes mises en pyramide pour avoir réclamé la liberté, la dignité, la vérité, la justice et le bien-être.
A tort ou à raison, ce peuple connaît tout : il connait le froid dans les os, la faim au ventre, des réveilles en sursaut; il connait le désespoir de la fierté éclabouée, il est aujourd’hui le siège incandescent de la foi imbécile, il est la souffrance qui ne meurt pas et une misère éternelle.
A tort ou à raison j’accuse. Ici on s’impose dans l’incompétence, on pâteuse dans le noir, on dirige dans un cercle vicieux qui est une véritable semence de la d’échéance, on se gonfle dans l’indignité véritable demeure de l’inefficacité.
On s’impose, on patauge, on divise, on se gonfle dans un total désordre désordonné.
Ce peuple est abusé dans le sens cruel du terme, véritable porte ouverte à un drame jamais enregistré sur le sol africain.
Tous nos systèmes sont galvaudés, et nous voilà célébré la victoire de la médiocrité.
Mohamed Chérif Diallo Journaliste