Lancés le 27 mai 2025, les travaux de finalisation de l’examen de l’application de la convention des Nations Unies contre la corruption ont pris fin ce jeudi 2029 mai 2025 à Conakry. C’est une initiative de l’Agence nationale de Lutte contre la Corruption et la promotion de la bonne gouvernance (ANLC-PBG) en partenariat avec le Ministère de la Justice.
Au terme d’intenses travaux, le Secrétaire Exécutif de cette Agence, Dr Mohamed Bérété, est revenu sur les grandes lignes de la rencontre. Selon lui : « Cet atelier portait sur l’évaluation de la République de Guinée dans la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la corruption, que nous avons ratifiée en 2011. Nous sommes en phase active d’application de cette convention ».
Etant donné que ‘’la corruption est un fléau dont on a plus besoin de démontrer les méfaits et les conséquences néfastes sur le développement d’une nation y compris sur le bien-être des populations’’. Il a déclaré que : « C’est pourquoi le Président de la République, Général Mamadi Doumbouya en a fait son cheval de bataille, et il a mis au cœur de son combat, l’éradication complète de ce fléau. Les travaux ont consisté à mettre en exergue les points qui ont fait l’objet d’application de la part de la République de Guinée, mais surtout on a mis l’accent sur les points d’amélioration, parce que tout n’est pas rose », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Dr Bérété a évoqué l’avantage de cette rencontre en disant que : « Cet atelier a mis en relation l’ensemble des institutions guinéennes impliquées dans cette bataille. Il n’y a pas que l’ANLC-PBG), qui est chargée de lutter contre la corruption. Il y a toutes les institutions au niveau de l’Etat », a-t-il précisé.
Pour finir, il a souligné que la prochaine étape sera la transmission du rapport des évaluateurs aux autorités pour qu’ils sachent les points d’amélioration sur lesquels, ils auraient absolument formulé des recommandations. « Nous leur suggérons les moyens à mettre à disposition pour que nous accomplissions absolument les obligations qui nous incombent pour une meilleure atteinte des objectifs qu’ils ont assignés, mais avant la communication du rapport d’évaluation, nous allons avec les autres structures resserrer les rangs pour engager une véritable dynamique qui va nous amener à mettre en commun à mutualiser nos efforts afin de pouvoir mieux faire face à ce fléau », a-t-il annoncé.
Pour sa part, au nom des participants, Mohamed Koly CAMARA, se dit être satisfait de la qualité des travaux. « Nous espérons que toutes les recommandations qui seront prises ici, seront exécutées pour le bonheur du peuple de Guinée. Nous sommes satisfaits et nous pensons avoir fait un travail au mieux de ce que nous pouvons faire pour que la Guinée reste sur le chemin de combattre la corruption ».
Quant à monsieur Fidèle MAWETE, expert évaluateur en provenance de la République Démocratique de Congo, il a sollicité un budget conséquent auprès des institutions pour lutter contre la corruption en Guinée. « Nous remercions l’OIDC, et nous allons remercier particulièrement une agence importante de la CPI à laquelle nous sollicitons auprès des autorités compétentes un appui très significatif pour que cette agence se mette réellement dans la lutte contre la corruption. Un budget très conséquent susceptible d’apporter un accrochement en numérique car, la République de Guinée est très vaste, et la corruption c’est à travers tout le pays pas seulement à Conakry », souhaite-t-il.
La cérémonie a pris fin par la remise des cadeaux symboliques aux experts évaluateurs.
Abou Camara pour www.lavoixdupeuple.info