La Direction Générale du Conseil Guinéen des Chargeurs ‘’CGC’’, a organisé ce vendredi 29 avril 2022 dans un espace hôtelier de la place, la deuxième édition relative à la présentation et la validation du Cahier Statistiques des Chargeurs. Un document élaboré par le département de l’Observatoire des Transports dudit Conseil. La cérémonie qui a connu la présence des services concernés a été présidée par le Ministre des Infrastructures et des Transports, monsieur Yaya Sow.
Selon le directeur général du conseil guinéen des chargeurs, Ibrahima Sory Bangoura l’édition de ce cahier de statistiques des chargeurs s’inscrit dans une dynamique permettant aux administrations publiques et privées, aux usagers, aux décideurs, aux partenaires au développement, aux universités et autres acteurs du commerce extérieur etc. de mieux cerner les problématiques du domaine, mais aussi des différentes tendances de l’évolution des échanges de la Guinée avec les autres pays ; des indicateurs de performances du trafic maritime du port commercial et minier, de l’évolution des marchandises en transit vers la république du Mali : « le présent cahier statistiques des chargeurs vient combler le vide qui existait dans le domaine du transport maritime et du commerce extérieur, car, plus de 90% de nos échanges s’effectuent en mer. C’est pourquoi, le transport maritime constitue un maillon essentiel pour le développement économique de notre pays » a-t-il justifié.
Les informations publiées dans ce document de 73 pages sont collectées auprès des acteurs et administrations publiques et privées, des auxiliaires et transports. Il comprend deux parties, la première concerne la démarche méthodologie, la définition des termes techniques et les conditions d’accès aux différentes professions du transport maritime. Quant à la deuxième partie, elle traite les statistiques de trafic maritime import et export du Port Autonome de Conakry ‘’PAC’’, notamment les statistiques des substances minérales des différents ports miniers et de leur impact sur le commerce extérieur. Le directeur de l’observatoire des transports, Ibrahima Sory Camara est revenu sur la méthodologie utilisée dans le cadre de l’élaboration de ce document : « Nous avons d’abord élaboré des fiches d’enquêtes suivie du déploiement des agents sur le terrain qui ont collecté des données que nous avons centralisé traité et analysé pendant trois mois. Contrairement à la première édition, où nous avions enregistré 40 millions de tonnes de marchandises au Port Autonome de Conakry, le trafic général est passé à plus de 50 millions de tonnes. Donc, il y a eu une avancée » a-t-il dit.
Ibrahima Sory Camara qui dit avoir bénéficié de l’appui de l’institut national de la statistique énuméré les quelques difficultés rencontrées sur le terrain : « la difficulté liée à l’accessibilité des données, leur fiabilité » a-t-il déploré.
De son côté, le ministre des Infrastructures et des Transports, Yaya Sow a salué et félicité les cadres du conseil guinéen des chargeurs ‘’CGC’’ ‘’pour le résultat concret obtenu en si peu de temps. Cela dénote du sérieux et du leadership qu’ils ont instauré au sein de ce service qui est un maillon important dans la chaîne des transports’’ s’est-il réjoui.
Le ministre des Infrastructures et des Transports a saisi l’occasion pour exhorter aux participants : « de s’approprier du contenu de ce cahier statistiques des chargeurs en vue de procéder à son examen minutieux afin d’aboutir à des résultats très concluants. Et je vous encourage à travailler également avec les organismes extérieurs, comme l’organisation mondiale du commerce, le FMI, l’organisation mondiale des douanes, la Banque Mondiale ‘’BM’’. Donc, renforcer vos outils de décision de façon à permettre à ce que la Guinée puisse participer à la compétition avec la création de libre échange continentale » a-t-il recommandé.
Les responsables du Conseil Guinéen des Chargeurs ‘’CGC’’ ont promis de tout mettre en œuvre pour accompagner l’observatoire des transports dans la production chaque année du rapport ‘’Cahier Statistiques des Chargeurs’’, mais aussi et surtout pour leur vulgarisation. « La direction va soutenir le département de l’observatoire afin de produire chaque année ce rapport, parce que les données changent d’année en année. Aussi, nous allons mettre toutes les politiques en place pour que tout le monde soit informé des données collectées » a dit en substance le DG du CGC, Ibrahima Sory Bangoura.
Oumar M’Böh
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