Le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique poursuit son séjour de travail dans la région forestière. Après N’Zérékoré, Yomou et Lola, il était dans la préfecture de Beyla, le dimanche 21 juillet 2024.
Dr Oumar Diouhé BAH a visité tous les services de l’hôpital préfectoral, du Centre de santé urbain de Diakolidou, du Centre de santé de Sobakono et du Centre de santé de Boola.
Venu écouter le personnel de santé, mais aussi échanger avec les citoyens sur les services rendus par les structures sanitaires, le Ministre a, à la suite des constats, fait des recommandations à ses équipes en vue de trouver des solutions rapides pour l’amélioration de la qualité des soins. Au nombre de ces recommandations figurent la climatisation, l’éclairage des salles, le réaménagement des laboratoires. Il a aussi ordonné le redéploiement des équipements non utilisés tels que les couveuses, dans les structures en besoin.
Satisfaits de l’arrivée du Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique dans leur localité, les autorités préfectorales, communales et les sages de Beyla ont salué les réformes engagées dans le secteur de la santé, en particulier les avancées enregistrées à l’hôpital préfectoral.
Prenant la parole, Dr Oumar Diouhé BAH a rappelé que sous le leadership du Général de Corps d’Armée SEM Mamadi DOUMBOUYA, des progrès ont été enregistrés dont les résultats sont reconnus au-delà des frontières guinéennes. Parmi ces avancées, le Ministre note la lutte contre les faux médicaments. « Avant le 5 septembre 2021, le pays était bondé de faux médicaments. La Guinée était qualifiée de porte d’entrée de faux médicaments dans la sous-région. La Pharmacie Centrale n’avait pas plus de 30% de disponibilité. Et aujourd’hui elle a une disponibilité de plus de 80% », s’est-il réjoui, tout en rassurant que le gouvernement dirigé par le Premier Ministre, Amadou Oury BAH s’attèle à l’amélioration du système sanitaire pour le bien-être des populations.
Au personnel et aux cadres de santé de la préfecture de Beyla, Dr Oumar Diouhé BAH les a invités « à plus de responsabilité dans les actions de tous les jours et dans la gestion des ressources humaines, matérielles et financières ».
Il a, par ailleurs, insisté sur le respect de la gratuité de certains services et de produits médicaux, entre autres, la césarienne, les médicaments antituberculeux. « Tout ce qui est gratuit doit rester gratuit », a-t-il martelé.
Source : AGP
