Le conseiller national et président de la commission des Affaires Etrangères et des guinéens de l’étranger au conseil national de la transition (CNT), honorable Ibrahima Sorel Keita a rappelé que les populations ont été rencontrées et leurs préoccupations seront en prises en compte dans la nouvelle constitution qui est en cours de rédaction : « Quand on parle des activités du conseil national de la transition (CNT), c’est un travail au quotidien. Vous le savez et si vous ne savez pas, sachez désormais dès que le CNT a été mis en place même pas un mois plus tard, nous avons sillonné l’ensemble des préfectures de notre pays pour aller à la rencontre des populations guinéennes, nous s’enquérir des réalités de ces populations que nous connaissons de manière générale mais y’a pas mieux que les populations elles-mêmes pour dire ce qu’elles vivent. Donc pour nous, c’était important d’aller à la rencontre de ces populations pour les écouter et de pouvoir relayer leurs préoccupations dans les activités du contrôle de l’action du gouvernement. Nous sommes dans le processus de rédaction d’une nouvelle constitution. Évidemment, ce processus de rédaction de la constitution s’appuie surtout sur ce que nous avions recueilli comme avis et propositions des populations. Au-delà de ça, nous sommes en contact permanent avec le terrain. Nous sortons des murs du Palais pour aller à la rencontre des forces vives de notre pays. Nous, le cas de notre commission, ce sont les guinéens de l’étranger et aussi la question des migrants. La question des migrants concerne aussi des migrants étrangers qui vivent ici. Nous travaillons aussi avec l’ensemble des partenaires du système des Nations unies, avec l’Union européenne et autres institutions. Nous avions été au Mali pour nouer les liens entre les deux parlements et la même chose en Côte d’Ivoire aussi. C’est un travail de tous les jours pour porter haut la refondation de notre pays. Nous faisons des plaidoyers pendant nos missions pour cette transition. On explique qu’il y a des actes qui sont posés et qu’il y a une dynamique qui est en marche. Il est important que tout le monde soutienne cette dynamique pour permettre un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Tout le monde veut qu’il y ait un retour à l’ordre constitutionnel mais ce retour repose sur les préalables et ces préalables-là doivent être mis en œuvre par la conjonction des efforts de tous » a expliqué le conseiller national.
Poursuivant, l’honorable Sorel Kéïta pense que pour l’avancement du chronogramme de la transition, il faut laisser tout ce qui nous fait perdre le temps et se concentrer sur l’essentiel : « Les points focaux sont des représentants du CNT dans les différentes préfectures de notre pays et dans les six communes de Conakry. L’esprit des points focaux est d’aller à la rencontre des populations, voir ce qu’elles vivent comme réalités, entendre leurs préoccupations et permettre à ces populations de mieux connaître le CNT. Tout le monde ne connaît pas le CNT. Il y a beaucoup de dynamisme, d’audace, beaucoup d’initiatives en termes de diplomatie parlementaire porté par le président du CNT, Dr Dansa Kourouma et toute l’équipe qui l’entoure. Je pense que si on veut que les choses avancent, il faut qu’on évite à tout ce qui nous fait perdre du temps. Il faut qu’on se mette tous au travail selon les réalités de notre pays » a-t-il lancé.
Propos transcris par Tamba Bakary Sandouno pour www.lavoixdupeuple.info