Au ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation par exemple, des réformes ne cessent d’être enclenchées. Elles touchent tous les segments dudit département transversal, notamment l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, qui a récemment changé de statut pour devenir l’Institut Polytechnique civilo-militaire. Un ambitieux projet qui réjouit plus d’un.
C’est le cas de l’enseignant chercheur Mandjou KOUROUMA qui salue cette initiative : “ je crois que parmi les managériaux des pays on compte aujourd’hui son excellence Monsieur le ministre Alpha Bacar Barry grâce à lui on a changé le statut de l’institut polytechnique de Gamal à l’institut polytechnique civilo-militaire pour ramener un peu de l’ordre dans l’enseignement des scientifiques, vous savez la science est très difficile, il faut de la discipline et de l’ordre, alors c’est pourquoi nous saluons ici cette réforme, vous avez vu la cité des sciences et de l’innovation de Guinée anciennement appelé le Cerescor, aujourd’hui on tend vers cette innovation, la cité devient innovante et aussi dédiée à la science, à l’environnement, au développement durable, à la technologie’‘ a-t-il vanté.
Sur le terrain, les cadres du ministère de l’Enseignement Supérieur continuent de collaborer avec les autres institutions étrangères en créant des opportunités pour les étudiants et facilitant leur employabilité à travers une meilleure maîtrise de la science. Ils prônent également le renforcement des capacités des enseignants chercheurs tout en créant un environnement propice d’apprentissage et de travail. Pour Mandjou KOUROUMA : “il faut saluer la diplomatie éducative et circulaire entre la Guinée et le Maroc. Les relations de coopération éducative entre le ministère de l’enseignement supérieur de la République de Guinée et celui du Maroc sont bénéfiques. Nous saluons ici ces réformes et nous saluons l’initiateur suprême en l’occurrence son Excellence le Général de corps d’armée, le Président de la République de Guinée Mamadi Doumbouya, déjà il y a un programme de formation des formateurs de 1000 professeurs et de 5 000 en Masters dont moi-même je suis bénéficiaire, et ils sont nombreux des enseignants chercheurs qui sont à l’étranger pour des formations en doctorats » a-t-il informé.
La poursuite de cette réforme entreprise constitue une politique nationale pour qualifier le système éducatif guinéen, ce projet de grande envergure enregistre des avancées significatives qui méritent d’être saluées d’après cet enseignant chercheur.
Mamoudou DAMAN pour www.lavoixdupeuple.info