L’enrôlement des enseignants contractuels de la préfecture de Yomou a effectivement commencé le mercredi 11 janvier 2022. Les opérations se déroulent dans les locaux de la Mairie de la Commune Urbaine. Plus de 200 enseignants contractuels se soumettent à l’exercice. Ils sont venus des sous-préfectures et du centre-ville. Le tout se déroule sous l’égide du directeur préfectoral de l’éducation et des cadres de commune urbaine de Yomou.
Pour le DPE, Fassou Pé Loua, les consignes données dans la note circulaire émise par le département de l’enseignement pré-universitaire sont à respecter strictement. « Depuis les vacances, les besoins ont été exprimés par des écoles. C’est ainsi qu’on a été instruit d’assister les maires dans le processus de recrutement des enseignants contractuels selon les besoins. Le quota qui avait été donné selon les besoins était de 70 au secondaire et 150 au primaire. Ce qui fait un total de 220 enseignants contractuels. Donc, il n’est pas question de réajuster ce nombre. C’est seulement ceux qui étaient réellement en situation de classe et qui sont sur la liste, qui seront enrôlés. Il n’y aura pas d’arrangement possible. S’il y aura d’autres besoins, on verra lorsqu’on va nous demander de remonter d’autres listes. Mais pour le moment, les consignes données sont à respecter strictement. Nous avons reçu une note de mise en garde à ce sujet à tous les niveaux par notre ministre du tutelle », a-t-il déclaré.
Dans cette même logique, David Beavogui chargé d’enregistrement des enseignants contractuels dans la préfecture de Yomou, déclare ceci : « avant d’entamer ce processus, j’ai réuni les enseignants contractuels pour leur donner des conseils et les rappeler les documents à fournir. Depuis ce matin, tout se passe bien. Il n’y a pas tellement de difficultés. Seulement, certains avaient des jugements supplétifs dont nous leur avons dit de régulariser la transcription. Ce processus leur permettra d’avoir un extrait de naissance biométrique et un fichier de base propre à eux » a indiqué l’agent.
Quant aux enseignants contractuels, certains évoquent des difficultés liées au déplacement. Si jugent les frais de transport de leur lieu d’affectation au centre-ville alors qu’ils n’ont pas de moyens.
De Yomou Aimé Délamou pour www.lavoixdupeule.info