Une femme enceinte a été violement battue par un agent de garde communale. L’acte s’est passé le 21 avril dernier, dans le village de zowoeta, sous-préfecture de bhêta à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Yomou.
C’est une femme enceinte de 7 mois, qui a reçu un violent coup de point de la part d’un agent de garde communale, sous ordre du secrétaire général de la commune rurale de bhêta. Ce qui a occasionné l’évanouissement de cette dernière selon des témoins sur place.
Jointe au téléphone par notre correspondant basé à Yomou, Monsieur Pépé Goromou enseignant et personne ressource dudit village très remonter a déclaré ceci : « je suis témoin de l’évacuation de la victime à l’hôpital préfectoral de Yomou et j’ai porté plainte ce le lundi 29 avril 2024, à la gendarmerie de Yomou contre les auteurs » a-t-il informé.
Quant à Mathias Balamou, beau-père de la victime, il nous explique les circonstances de l’acte en ces termes: « tout est parti d’une convocation envoyée par le secrétaire général de la commune de bhêta à l’enfant de la victime. Le garçon de 22 ans ayant pris la fuite pour un problème d’argent, les agents de la garde communale ont exigé au papa d’aller nuitamment avec eux pour répondre à la place de son enfant, pourtant ce dernier est majeur et peut valablement répondre à ses actes devant la loi. Malgré l’irrégularité de la procédure, le papa n’a pas refusé d’aller avec eux. Il a demandé simplement aux agents de l’attendre pour porter ses habits. Une demande refusée catégoriquement par les agents communaux. C’est ainsi qu’ils ont commencé à tirer le papa à terre pour l’emmener de force à bhêta. C’est à ce moment que Tonhon, la victime et femme du papa en question a demandé aux agents le pourquoi, ils brutalisent son mari tandis qu’il n’a pas refusé d’aller avec eux ? à la place d’une réponse, la dame a reçu un violent coup de pied au ventre. Elle est tombée immédiatement et elle s’est évanouie pendant plusieurs heures avant d’être évacuée au centre de santé. Depuis lors, ni cet agent communal, ni le secrétaire général, personne n’est revenu pour porter secours à la victime.
Ces agents avaient même menacé de retirer les téléphones de ceux qui ont tenté de filmer la scène » a-t-il expliqué.
Aux dernières nouvelles, la dame est alitée à l’hôpital préfectoral de Yomou, quant à l’agent communal et le secrétaire général communal ne sont pas inquiétés.
Cette autre action relance les violences faites aux femmes à l’intérieur du pays, dès fois par les agents de sécurité qui sont censés leur venir au secours.
Aimé Délamou pour www.lavoixdupeuple.info