La campagne de vulgarisation du projet de la nouvelle Constitution dans la ville de Conakry, a été officiellement lancée le mardi 22 juillet 2025. Et c’est la salle des Congrès du Palais du peuple qui a abrité l’évènement qui a connu la présence des présidents des délégations spéciales des 13 communes de Conakry, des administrateurs territoriaux, des sages, femmes et jeunes de ces collectivités. C’est une initiative du Gouvernorat de cette ville en collaboration avec le Ministère de l’Administration du Territoire et de la décentralisation avec la présidence d’honneur du premier ministre chef du gouvernement. Objectif, remettre les copies de cette loi fondamentale aux administrateurs territoriaux pour une large vulgarisation auprès des citoyens.
Dans son discours de lancement, le premier ministre Amadou Oury Bah après avoir rappelé quelques innovations de cette loi fondamentale, relatives à l’Education, la Santé, orienté les différentes équipes sur le travail qui doit être fait sur le terrain.
Selon lui : « Nous voulons que ce projet soit un projet que les uns et les autres prennent en compte sans le personnaliser. C’est pour aujourd’hui, demain et après-demain. Ce n’est pas pour ceux qui sont en situation de responsabilité aujourd’hui. Nous ne faisons que passer. Mais le texte constitutionnel, c’est pour plus tard et pour que cela puisse s’incruster dans les esprits, il faut que tout le monde apprécie ce projet. C’est la seule manière d’honorer ceux qui sont tombés pour la démocratie dans ce pays. C’est la seule manière que nos souffrances, que nos peines, que tout ce qui a été fait par le passé puisse servir. Ce n’est pas une campagne qu’on lance en d’autres termes. Ce que nous voulons, c’est que les gens apprennent, lisent, écoutent, échangent. Donc ce qu’on demande aujourd’hui, c’est d’apprendre à lire, à comprendre, à s’approprier les termes de ce projet constitutionnel et d’en faire sien. C’est par ce biais-là qu’on contribuera à renforcer la stabilité de ce pays, à renforcer les principes de droit et à se protéger » a-t-il souhaité.
Oumar M’Böh