À compter du 1er janvier 2026, la Guinée sera officiellement intégrée au programme américain de caution de visa, une mesure qui concernera certains demandeurs de visas de courte durée vers les États-Unis.
Désormais, tout citoyen ou ressortissant guinéen voyageant avec un passeport guinéen, et jugé admissible à un visa de type B1 (affaires), B2 (tourisme) ou B1/B2, devra s’acquitter d’une caution financière obligatoire avant la délivrance du visa.
Le montant de cette caution sera fixé par l’officier consulaire lors de l’entretien à l’ambassade ou au consulat. Il pourra s’élever à 5 000, 10 000 ou 15 000 dollars américains, en fonction du profil du demandeur et de l’évaluation du risque migratoire.
Il est important de préciser que les demandeurs ne doivent en aucun cas payer la caution avant l’entretien consulaire. Tout paiement anticipé ne garantit pas l’obtention du visa et pourrait ne pas être remboursable. Les instructions officielles relatives au paiement seront communiquées uniquement après l’entretien, par un officier consulaire, en cas d’approbation du visa.
Cette exigence de caution ne s’applique pas aux personnes qui détiennent déjà un visa B1, B2 ou B1/B2 valide. Toutefois, à l’expiration de ce visa, toute nouvelle demande de visa de type B sera automatiquement soumise à l’obligation de caution.
Une fois la caution versée et le visa délivré, celui-ci sera :
– Valable pour une seule entrée sur le territoire américain ;
– Utilisable dans un délai de trois mois à compter de la date de délivrance ;
– Annoté de manière spécifique pour indiquer le dépôt de la caution.
La durée de séjour autorisée ne sera pas déterminée par le consulat, mais par le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis, au point d’entrée. En pratique, les agents de la douane et de la protection des frontières (CBP) accordent généralement une durée de séjour maximale de 30 jours.
Les autorités américaines précisent que les cautions seront automatiquement remboursées aux voyageurs qui respectent strictement l’ensemble des conditions de leur visa, notamment la durée de séjour autorisée et l’obligation de quitter le territoire à temps.
Djoumè SACKO









