Le CNRD poursuit ses rencontres avec les forces vives de la nation, après les partis politiques, les leaders religieux ou encore, la société civile, des diplomates et autres, hier jeudi 16 septembre c’était le tour des représentants des sociétés minières d’être reçus à l’Hémicycle du Palais du Peuple, le Colonel Mamady Doumbouya accompagné de ses proches collaborateurs.
Parmi les responsables ayant répondu à l’invitation des nouvelles autorités du pays, figure le Président Directeur Général (PDG), du groupe KEBO ENERGY, Thierno Madiou Barry connu sous le nom de ‘’BARRY ANGOLA’’.
Au sortir de cette rencontre qu’il a jugé très ‘’fructueuse’’ a exprimé ses sentiments non seulement ceux liés à la rencontre mais également ceux dont il a senti au lendemain du coup d’Etat le 5 septembre dernier.
Selon lui : « La rencontre avec les nouvelles autorités s’est très bien passée. Le Colonel Mamady Doumbouya a donné la parole à tout le monde. Cela nous a permis de nous exprimer et de formuler des propositions. Et sincèrement, nous avons quitté la salle, très confiants. Moi je dirige un grand groupe d’entreprises qui s’appelle Groupe Kebo Energy. Nous entendons démarrer l’exploitation de la bauxite en 2023. Nos concessions se trouvent à Gaoual et Télimélé » a-t-il indiqué.
S’agissant du coup d’Etat opéré par les forces spéciales, Thirno Madiou Barry dira que : « C’est la première fois dans le monde qu’un coup d’Etat est fait un dimanche et que le lendemain (lundi ndlr), les gens travaillent. Puisque nous connaissons ce qui s’est passé en Haïti. En 12 jours, les nouvelles autorités ont rencontré tout le monde. Le pays est tranquille et il est en sécurité. En plus, moi, personne ne m’a inquiété. Aucun autre membre du parti RPG n’est inquiété. Pourtant moi je suis du RPG Arc-en-ciel. Donc, nous saluons le Colonel Mamady Doumbouya et ses hommes qui ont rassuré les milieux économiques et financiers du pays » affirme-t-il.
Enfin, l’homme d’affaires a invité la communauté nationale et internationale : « à accompagner la transition afin qu’on ait des élections libres et transparentes et que la personne que les guinéens choisiront soient le futur président. Au lieu d’imposer un embargo, il faut accompagner la transition » a-t-il plaidé
Oumar M’Böh