Selon nos confrères du site guineematin, le vice-président du district de Thionthian-Centre, préfecture de Télimélé, Mamadou Madiou Diallo a été retrouvé pendu à un arbre. Cette découverte macabre a eu lieu dans la journée du vendredi 23 août 2024. Le défunt âgé de 65 ans était marié à trois femmes et père de dix enfants, dont quatre filles.
Interrogé, le sous-préfet de Thionthian, Capitaine Eugène Haba a décrit les circonstances dans lesquelles il a été informé de ce drame. « Aux environs de 16 heures, j’ai été informé par le président de la délégation spéciale, Yéro Diouma Barry, de la disparition de Mamadou Madiou Diallo. Suite à cette information, nous avons rassemblé quelques jeunes, sous la direction de Monsieur Ibrahima Bemba Diallo, Directeur sous-préfectoral de la Jeunesse, pour organiser les recherches. Après un certain temps, nous avons été avisés par Elhadj Alpha Amadou Sylla, président des ressortissants, de la découverte du corps sans vie, suspendu à un arbre appelé Tely, aux environs de 17 heures 56 minutes. Dès que nous avons été informés, une équipe composée des représentants de la sous-préfecture, de la commune rurale, de la sécurité et de la santé, a été constituée pour se rendre sur les lieux. Sur place, j’ai informé les autorités préfectorales. Nous avons également informé le commissaire central de police de Télimélé qui, à son tour, a notifié au procureur de la République près le tribunal de première instance de Télimélé pour la suite à donner. Le procureur a ordonné l’identification du défunt, la remise du corps à sa famille, et un compte rendu ultérieur », a-t-il raconté.
Le sous-préfet a par ailleurs confié les déclarations de l’épouse du défunt en ces termes. « Selon des informations recueillies auprès de l’une de ses femmes, Fatoumata Diaraye Diallo, il est sorti le vendredi aux environs de 7 heures, portant un caoutchouc noir dans la main droite et un parapluie noir dans la main gauche. Lorsqu’elle lui a demandé où il se rendait, il a répondu qu’il allait présenter des condoléances à la famille de Karamoko Samba suite au décès de son beau-père. La nature du caoutchouc noir restait inconnue, et il semblait avoir gardé cette information pour lui », a expliqué le sous-préfet de Thionthian.
Abou Camara pour www.lavoixdupeuple.info