Le vrai défi est bien notre souveraineté de communication et numérique.
« Tout d’abord je remercie le gouvernement du CNRD pour les projecteurs sur notre Pays à travers les grandes rencontres nationales et internationales.
Aussi l’inauguration de notre Data Center National de type 3, du .GN maintenant en Guinée, la promotion des startups etc. Mais je déplore que sur 194 pays de l’union internationale des télécommunications que notre cher Pays soit l’un des rares Pays consommateurs des services de la téléphonie mobile pas producteur où l’opérateur dominant à un chiffre d’affaires de plus de 8 milles milliards de francs par an et #notre État se contente des taxes quel paradoxe.
Avec plus de 75% des abonnés jamais vu au monde ce qui constitue un énorme risque sécuritaire et financier.
MTN Guinée racheté à un franc symbolique n’a bénéficier d’aucune politique de relance zéro investissement avec une forte dégradation de son réseau et menace de fermeture. Les travailleurs sont inquiets.
Guinée Télécom disparaît tous les jours avec son actif de plus de 50 ans et les 34 millions de dollars que le Ministre Oyé Guilavogui dit avoir investi dans le réseau sans administration.
Je tiens Huawei pour responsable car ce contrat de 50 millions de dollars le premier signataire était le Directeur Général de la Sotelgui ensuite vient le Ministre des Télécommunications et celui des Finances . Si la chaîne est brisée il y a un problème il faut tout de suite arrêter.
Vous envoyer vos acceptances et vos factures aucun DG de Sotelgui ne signe aucun Directeur Financier ne signe vos factures vous sauter voir le Ministre il pose ses conditions de signatures fait des courriers et engage le Ministre des finances pour paiement pour un réseau fantôme, expose l’État à tous les risques que nous vivons aujourd’hui.
J’étais Directeur Général d’une grande multinationale avec contrat d’installation et de maintenance du réseau mobile aussi de la fibre avec des milliards par mois. Des que j’ai démissionné ils ont résilié le contrat que c’est moi qui connaissait mieux le contrat en tant que signataire du début à la fin.
Mais la Sotelgui qui était le créancier n’avait ni DG ni administration mais ont continués à travailler avec le ministre pendant des années dans le faux.
A présent, aucun plan de développement national des télécommunications nationales mais des sorties d’argents beaucoup de voyages.
Le backbone national a perdu son plan de commercialisation donc raté son plan de remboursement avec des années de retard plus de 238 millions de dollars pour quel impact en réalité ? Ce projet aujourd’hui n’a pas été futuriste car bloque par endroit des projets de développement routier comme Hamdallaye Taouyah Sonfonia.
Les projets de la téléphonie rurale sont nuls pourtant ANSUTEN c’est pour ça l’accès universel. Mais se contente de connecter les écoles et universités à quel coût et pour quel service.
L’agence Nationale de Sécurité du Système Informatique ANSI c’est juste de nom ces prérogatives sont ailleurs.
L’Agence Nationale de Protection des Données à caractère Personnel avec ses 64 articles peine à voir jours.
Les données des 14 millions de Guinéens sont gérées à différents niveaux mais la vraie coordination nationale doit être là avec des engagements de tous les acteurs.
Pour une meilleure lecture je ne veux pas aller plus loin aujourd’hui.
Mais nous avions besoin d’une vrai politique de relance de notre téléphonie mobile et de notre Internet gérés par les multinationales.
C’est un monde de la haute mafia où les acteurs dominants sont prêts par tous les moyens à étouffer toutes concurrence la refondation tarde à être là.
Il est inacceptable qu’un État soit incapable de se relever après 13 ans de la fermeture de son opérateur National de téléphonie mobile, de son réseau fixe, de son réseau à fibre optique, de son internet peine à trouver une solution de relance. Pourquoi les autorités auxquelles le Président de la République place sa confiance se contente des taxes des multinationales ?
Le vrai défi est bien notre souveraineté de communication et numérique. L’indice de développement numérique reste toujours zéro.
Keita Mamadi
Consultant en Gestion Télécom politique réglementaire et infrastructures économiques








