Clap de fin pour le sommet Russie-Afrique qui s’est tenu à Saint-Pétersbourg en présence de délégations de 49 pays africains, dont 17 chefs d’Etat.
Parmi les nombreux sujets abordés, il y a notamment eu celui de la guerre en Ukraine. Le président sud-africain, vivement critiqué par les Etats-Unis pour avoir refusé de prendre position, s’est exprimé sur le sujet. Selon lui : « Même dans le cas du conflit en Ukraine, nous continuons à plaider en faveur de la paix et, d’une certaine manière, nous estimons que nous avons le droit d’appeler à la paix parce que le conflit en cours, comme vous l’avez entendu au cours de la journée, nous affecte aussi négativement, nous, pays africains. Outre notre volonté de soutenir un processus de paix dans le monde entier, ce conflit nous affecte aussi directement. Comme nous vous l’avons dit la dernière fois, en ce qui concerne la sécurité alimentaire, le prix de nos engrais a augmenté », a déclaré Cyril Ramaphosa.
Pour sa part, le Président Vladimir Poutine avait déjà promis jeudi à six pays africains la livraison gratuite dans les prochains mois de céréales. Il a précisé qu’il devait encore discuter de la situation en Ukraine avec « les pays africains intéressés ».
Ces succès constitueront une base solide pour un partenariat russo-africain approfondi dans les intérêts et la prospérité de tous les peuples impliqués. A cette occasion, la Russie et l’Afrique ont signé une déclaration pour obtenir réparation des dommages causés par la politique coloniale. Le mécanisme de partenariat par dialogue ainsi que celui de maintien de la sécurité seront appliqués aux relations russo-africaines. La Russie continue à fournir des céréales aux pays africains. Les deux côtés ont convenu d’accroître leurs échanges commerciaux. La Russie aidera les pays africains à développer leurs infrastructures énergétiques. Aussi, un plus grand nombre d’étudiants africains font leurs études dans les universités russes, y compris sur une base budgétaire ; un programme conjoint de la lutte contre les infections, planifié jusqu’en 2026, est sur le point d’être lancé.
Il est question de coopérer dans la défense, mener des exercices et des manœuvres ; créer en Afrique des centres de gestion des crises ; développer le partenariat dans l’extraction des ressources naturelles ; mener des négociations afin de développer le réseau de vols passagers directs ; faciliter les démarches de voyage des citoyens russes et ceux des pays africains ; œuvrer à la restructuration de l’architecture financière globale ; travailler au Conseil de sécurité de l’Onu afin d’obtenir la levée des sanctions contre les pays africains concernés ; définir des domaines de l’économie pour le maintien du commerce et l’élaboration de programmes de développement sectoriel ; élargir la coopération dans la lutte contre les infections, y compris les nouvelles maladies ; développer une coopération dans la production de médicaments ; créer un réseau d’établissements de formation en langue russe en Afrique et des filières d’établissements russes ; exiger la réparation pour les dommages causés par la politique coloniale et œuvrer au retour des objets du patrimoine culturel; prendre des mesures conjointes de confiance afin d’assurer une cybersécurité internationale.
De Saint-Pétersbourg, Mamoudou DAMAN pour www.lavoixdupeuple.info