L’affaire défraie la chronique. Le scandale sexuel secoue la Guinée Équatoriale. Les réseaux sociaux aussi. Le directeur général de l’agence nationale d’investigation financière, Baltasar Ebang Engonga dit Bello est au cœur des débats.
En attendant, les résultats de l’enquête annoncée par le parquet équato-guinéen, le Vice-président du pays, Téddy Nguéma a pris une décision contre les agents de l’État fautifs, qui ont également agi de la sorte.
« Aujourd’hui, nous allons procéder à la suspension immédiate de tous les fonctionnaires qui ont eu des relations sexuelles dans les bureaux des ministères du pays », a-t-il informé sur son compte Twitter, ce lundi 4 novembre.
Le fils de Téodoro Obiang Nguema Mbasogo a fait savoir que « le gouvernement prendra des mesures sévères contre ces actes, car ils constituent une violation flagrante du Code de conduite et de la loi sur l’éthique publique ».
Toujours dans son objectif de faire régner l’ordre au niveau des sphères ministérielles, Teddy Nguéma a soutenu que «cette action constitue une étape décisive dans notre politique de tolérance zéro envers les comportements portant atteinte à l’intégrité de la fonction publique ».
«L’éthique et le respect sont fondamentaux dans notre administration, et nous ne permettrons pas qu’un comportement irresponsable compromette la confiance des citoyens. La responsabilité et le professionnalisme doivent être les piliers de notre travail en tant que serviteurs de l’État », a-t-il rappelé.
Marié et père de six (6) enfants dont une fille, Baltasar Ebang Engonga est le fils de l’actuel Président de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Baltasar Engonga Edjoo
Plus de 400 vidéos intimes appartenant à ce haut cadre et filmées dans des bureaux ou dans des toilettes sont diffusées sur la toile. Ses partenaires, qui sont pour la plupart des femmes mariées, ont été consentantes, lors des relations sexuelles, selon l’enquête.